Pour ajouter un peu plus d’information à l’article « Sony Computer Entertainment – Après le piratage du PSN c’est au tour du SOE », Sony annonce 30 jours de temps supplémentaire sur les abonnements de ses clients, en plus d'indemniser chaque jour de panne. Il est également en train de préparer un plan pour les clients de sa PlayStation 3 et publiera un peu plus d’informations au cours de la semaine.
Quand tu montres la lune du doigt, l'imbécile regarde le doigt.
Sony passe décidément les pires jours de son existence. Nous apprenions hier que contrairement à ce que la firme pensait, les serveurs de Sony Online Entertainment avaient également été touchés lors de l'attaque contre le Playstation Network. Une intrusion que Sony vient à peine de détecter et qui aurait eu lieu entre le 16 et le 17 avril. Sony donne aujourd'hui un peu plus de détails sur ce qui doit être redouté.
Tout d'abord, les données personnelles des 24,6 millions de comptes (noms, adresse, date de naissance, e-mail, téléphone, login et mot de passe) ont pu être dérobés, ou en tout cas compromis. Beaucoup plus ennuyeux, des données bancaires ont une fois de plus fuité, sous deux formes. La première est finalement sans importance, il s'agit de 12.700 numéros de cartes de crédit puisées dans une base de données de 2007, les numéros sont donc probablement ceux de cartes périmées depuis un moment. En ce qui concerne la base actuelle, contenant des numéros valides, Sony affirme n'avoir "aucune preuve qu'elle ait pu être compromise". En revanche, les informations de débit immédiat de 10.700 utilisateurs situés en Autriche, Hollande et en Espagne seraient en train de courir dans la nature. Ce qui va certainement leur faire très plaisir.
Si vous êtes un utilisateur des services de Sony Online, jouant par exemple à DC Universe Online, EverQuest ou encore Free Realms, vous n'avez plus qu'à adopter l'attitude qui va de paire avec ce genre de tracas : surveiller votre compte en banque et changer vos mots de passe si vous êtes du genre à n'en utiliser qu'un seul pour plusieurs services différents.
Le Congrès américain met son nez dans la panne du PSN, qui affolle les joueurs PS3 du monde entier depuis de nombreux jours maintenant. Alors que le service de jeu en ligne de Sony devrait revenir cette semaine, une des plus hautes instances US se pose toute une série de questions sur la façon dont le géant japonais a géré l'affaire.
Le hacker du PSN a-t-il été identifié ? Quelles mesures ont été prises une fois le hack confirmé ? Quelles données exactement ont été dérobées ? Pourquoi avoir attendu avant de communiquer ?
Sony devra donc répondre clairement à ces interrogations légitimes sur le PSN. Même si on ne sait pas très bien jusqu'où tout cela peut aller, à ce niveau, ça ne rigole plus...
les gars jvien de les appeler a l'instant il mont dit aucune donnes carte bancaire na ete prise et pour le retour du psn jlui et dit demain il ma di on sais pas pour demain mai au courant de la semaine sur donc les gar encore un peu de patience je pense !!!
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Mais bien sur, et à ce moment la marmotte met le chocolat dans le papier alu.....
Là sur le SOE, Sony reconnait un vol de données bancaires et d'informations clients. Et surtout communique plus rapidement que pour la panne du PSN, ce qui laisse supposer que cela doit être chaud pour eux, d'habitude c'est sourire et "tout va bien".
Quand tu montres la lune du doigt, l'imbécile regarde le doigt.
Quand une cyber-attaque se produit, elle a tendance à faire des vagues, surtout quand elle touche potentiellement presque 78 millions de comptes (et plus encore depuis que l'attaque de Sony Online a pris de l'ampleur). Si le FBI enquête déjà sur l'attaque du Playstation Network et que 22 états américains demandent des comptes à Sony, c'est cette fois au tour du congrès d'adresser une lettre au PDG de Sony Computer Entertainment, lettre remplie de questions portant notamment sur la façon dont a été géré la crise. Parmi les sujets abordés, on trouve l'un des plus épineux problèmes, celui auquel Sony n'a donné qu'une bien piètre explication : Pourquoi le constructeur a-t-il attendu si longtemps avant de prévenir les utilisateurs et les inciter à la prudence ? Mais les "congressmen" veulent également savoir précisément ce qui permet à Sony d'affirmer que les données bancaires n'ont finalement pas été dérobées. En somme, des réponses claires et surtout des faits solides sont attendus. On rappelle qu'une enquête similaire est menée par un organisme d'état au Royaume-Uni et que la CNIL s’intéresse elle aussi au problème.
Les conséquences du piratage record, plus de 100 millions de comptes au total, du Playstation Network (77 millions de comptes) et des serveurs de Sony Online (24,6 millions) seront nombreuses. Entre les enquêtes menées par différents organismes, les frais occasionnés, le manque à gagner ou la possible perte de confiance vient se glisser le désaveu de la direction de Sony par les marchés financiers et les investisseurs qui commencent à grogner. L'intrusion elle-même mais également la mauvaise gestion du problème, notamment le silence de Sony, n'ont pas vraiment charmé les investisseurs et c'est vers Howard Stringer, l'actuel PDG de Sony, que se tournent les regards noirs. Selon les propos d'un gestionnaire de fonds, Stringer a sous-estimé la crise et a manqué de réactivité. Un PDG auquel il est également reproché le fait que Sony peine ces derniers mois à se montrer compétitif sur le marché, d'une manière générale et pas spécifiquement sur celui du jeu vidéo. Résultat, c'est sa démission qui est réclamée.
Mais Stringer n'est pas la seule cible. Kaz Hirai est le numéro 2 de Sony et dirige Sony Computer Entertainment (donc la plate-forme Playstation) et il n'est pas épargné par la critique, loin de là. Un retour de flamme qui va très sérieusement remettre en question sa place de numéro 2 et donc son avenir en tant que futur PDG de Sony.