Pourquoi Mardi Gras rime avec plaisir et tradition ?

Mardi gras : ce 4 mars, c’est crêpes, beignets et déguisements

Au cas où vous l’auriez oublié, c’est aujourd’hui le jour de « mardi gras », une journée dédiée aux crêpes, aux beignets et aux déguisements lors des défilés du carnaval. Se déguiser à cette occasion est une tradition qui célèbre l’excès, la créativité, l’égalité sociale temporaire et la joie collective avant le début du carême, une période de pénitence et de réflexion dans la tradition chrétienne. Que vous préfériez le sucré ou le salé, c’est aussi le moment propice pour vous plonger dans votre livre de recettes et y dénicher, ou redécouvrir, celle de la pâte à crêpes ou des beignets.

Mardi gras : quelle est l’origine de cette fête ?

Les racines de Mardi gras remontent à l’Antiquité, où des festivités païennes célébraient le renouveau de la nature avec des banquets et des mascarades. Plus tard, la tradition chrétienne a intégré cette période de réjouissances avant l’entrée en carême, quarante jours de privations menant à Pâques. Le terme « Mardi gras » fait d’ailleurs référence à l’habitude de consommer des plats riches avant ce jeûne, une façon de profiter une dernière fois des aliments gras et sucrés avant la sobriété imposée par la religion.

Pourquoi fait-on des crêpes ou des beignets à Mardi Gras ?

Ce mardi marque aussi le deuxième jour de l’année où le repas peut se simplifier avec une recette appréciée par les enfants, et aussi par les parents qui n’ont pas besoin de se creuser la tête. Et après les crêpes pour la Chandeleur, c’est au tour des beignets de s’inviter à la fête. Tout comme les crêpes, les beignets s’accommodent avec diverses saveurs, bien que la modération soit de mise.

En ce qui concerne les crêtes à Mardi gras, elles sont un héritage du besoin de finir les stocks d’œufs, de beurre et de farine avant le carême. À travers les siècles, ces traditions culinaires se sont ancrées dans la culture populaire, donnant naissance à des spécialités locales variées, des bugnes lyonnaises aux churros espagnols. La crêpe, fine et dorée, évoque aussi symboliquement le soleil et le retour des beaux jours, un clin d’œil aux anciennes célébrations du printemps.

Qu’est-ce qu’on peut manger à Mardi Gras ?

Si les crêpes et les beignets sont incontournables, cette journée offre l’occasion d’explorer d’autres gourmandises régionales. En France, « les merveilles » du Sud-Ouest, « les gaufres » du Nord ou les pets-de-nonne en Lorraine font partie des classiques. À l’étranger, le « king cake » de la Nouvelle-Orléans et les « faworki » polonais marquent également les festivités. Selon les régions, les recettes varient, mais l’idée reste la même : se faire plaisir avec des mets généreux avant les restrictions alimentaires du carême.

Quel est le but de cette fête ?

Il incarne une parenthèse festive où les règles du quotidien sont mises de côté pour laisser place à l’amusement et à la transgression. Dans sa version moderne, il est avant tout synonyme de convivialité, de rassemblements et de divertissements. Les défilés, spectacles et repas partagés rappellent l’importance de ces moments collectifs qui favorisent le lien social. Pour les plus religieux, il reste une étape marquant le passage à une période de réflexion et de sobriété.

Quelle est la différence entre la Chandeleur et le Mardi Gras ?

Ces deux événements se rapprochent par leurs traditions culinaires, mais leurs significations diffèrent. La Chandeleur, célébrée le 2 février, trouve son origine dans un rituel chrétien associé à la purification et à la lumière. Ce jour-là, les crêpes sont à l’honneur, mais plus par superstition et tradition familiale que par nécessité de consommer les réserves. Mardi gras, en revanche, est rattaché au carnaval et à la perspective du carême, d’où son caractère festif et exubérant.

Pourquoi se déguise-t-on ce mardi ?

Porter un masque ou un costume permet de renverser temporairement l’ordre établi et de briser les barrières sociales. Depuis le Moyen Âge, le carnaval a toujours été un moment où chacun pouvait adopter une autre identité, se moquer des puissants ou simplement s’amuser sans contrainte. Aujourd’hui, l’esprit reste le même : se glisser dans la peau d’un personnage, défiler dans les rues ou s’amuser entre amis dans une ambiance ludique et colorée. Certains costumes et masques portés à Mardi gras ont également des connotations religieuses. Ils peuvent représenter des figures spirituelles, des archétypes ou des symboles liés à la mythologie ou à la spiritualité.

Ce mardi gras, savourez chaque instant comme chaque bouchée !

( Temps de lecture : 5 minutes | L’illustration de notre article provient de notre stagiaire Alex.I Grok, avec un masque d’arlequin pour le carnaval. )