Journée mondiale de l’hippopotame : agir avant qu’il ne soit trop tard
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Rubrique Tendances & Actus
Ce samedi 15 février, c’est la « Journée mondiale de l’hippopotame », le « World Hippopotamus Day ». L’hippopotame est un colosse amphibie à la fois puissant et vulnérable. Doté d’une impressionnante carrure, il passe une grande partie de son temps dans l’eau et joue un rôle crucial dans son environnement. À travers cette journée mondiale, l’objectif est de mieux faire connaître son mode de vie, ses interactions sociales, ainsi que les défis qu’il doit affronter pour survivre. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce début de week-end, nous fêtons aussi les Claude.
La journée mondiale des hippopotames : une occasion de mieux les connaître
Chaque année, le 15 février, la Journée mondiale des hippopotames met en lumière ces animaux souvent méconnus du grand public. Bien qu’ils occupent une place importante dans l’écosystème, ils ne bénéficient pas de l’attention qu’ils méritent. Cet événement vise à sensibiliser à la fois à leur fascinante biologie et aux menaces qui pèsent sur leur survie.
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Un géant de la savane
Avec leur impressionnante carrure, ils figurent parmi les plus grands mammifères terrestres, juste après l’éléphant et le rhinocéros. Leur masse imposante, qui peut dépasser une tonne et demie, ne les empêche pas d’être étonnamment agiles, notamment dans l’eau où ils se déplacent avec une aisance surprenante. Malgré leur apparence placide, ils peuvent se montrer particulièrement vifs lorsqu’il s’agit de défendre leur territoire ou de fuir un danger.
Un mode de vie entre terre et eau
L’hippopotame passe une grande partie de son existence dans les rivières et les lacs, ce qui lui permet de protéger sa peau du soleil brûlant. Bien qu’il soit amphibie, il ne nage pas à proprement parler : il se propulse en marchant sur le fond. La nuit venue, il quitte l’eau pour rejoindre les berges et se nourrir d’herbes fraîches, ingérant parfois plus de 40 kg de végétaux en une seule sortie.
Des liens sociaux forts
Contrairement à l’image d’un animal solitaire, il vit en groupe, souvent composé d’une dizaine d’individus dirigés par un mâle dominant. Ces rassemblements sont essentiels pour leur sécurité et leur communication, qui repose sur une variété de sons allant du grognement au cri sous-marin. Les interactions sociales, parfois pacifiques, peuvent aussi devenir plus agressives lorsque des conflits éclatent pour l’accès aux meilleurs espaces aquatiques.
Une population en déclin préoccupant
Au cours des dix dernières années, les populations d’hippopotames communs ont chuté de 7 à 20 %, une tendance alarmante qui illustre les menaces pesant sur l’espèce. Aujourd’hui, on estime qu’il ne reste qu’entre 115 000 et 130 000 individus à l’état sauvage, un chiffre qui pourrait continuer de diminuer si aucune mesure efficace n’est prise pour leur préservation. La majorité de ces animaux se trouve dans des zones protégées situées en Afrique de l’Est, où des efforts de conservation tentent de limiter les impacts du braconnage et de la destruction de leur habitat. Cependant, même dans ces refuges, ils restent vulnérables aux activités humaines, notamment à l’expansion agricole et à la raréfaction des ressources en eau. Face à cette situation, la sensibilisation et la mise en place de politiques de protection adaptées sont essentielles pour garantir leur survie à long terme.
L’hippopotame pygmée est désormais classé comme espèce en voie de disparition par l’UICN (la population mondiale étant estimée à seulement 2 000 à 3 000 individus sauvages), et l’ hippopotame commun est classé comme espèce vulnérable (toutefois, de nombreuses organisations de protection et de conservation des animaux estiment que les chiffres sont désormais bien pires que ceux de 2016 ).
Freedomforanimals.org.uk
Un avenir incertain
Malgré leur stature imposante, ils ne sont pas à l’abri des menaces. La destruction de leur habitat et le braconnage pour leur ivoire et leur chair mettent leur population en péril. De nombreuses initiatives de conservation s’efforcent de les protéger, mais leur avenir dépend aussi de la sensibilisation du public et des mesures mises en place pour limiter les pressions humaines sur leur environnement.
Protéger un géant fragile
Si l’hippopotame règne encore sur les cours d’eau africains, son avenir demeure incertain. La réduction de son habitat et les pressions humaines mettent en péril son existence, soulignant l’urgence d’une prise de conscience collective. La Journée mondiale qui lui est dédiée est bien plus qu’une simple célébration : elle rappelle que la préservation de cette espèce passe par des efforts concertés, impliquant aussi bien les gouvernements que les citoyens. En comprenant mieux cet animal hors du commun, chacun peut contribuer, à son échelle, à sa sauvegarde et à celle des écosystèmes dont il dépend. Ces colosses des rivières méritent plus qu’un simple regard curieux : ils ont besoin d’un engagement collectif pour assurer leur survie.
( Temps de lecture : 5 minutes | L’illustration de notre article provient de notre stagiaire Alex.I Grok, avec des hippopotames qui se baignent dans une rivière de l’Afrique de l’Est. )
