Journée internationale de la raclette : mais pourquoi la raclette s’appelle raclette ?
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Nous sommes le vendredi 13 décembre et c’est la Journée internationale de la raclette. A quelques jours des fêtes de fin d’année, on ne célèbre pas seulement un plat, mais aussi une manière de se rassembler et de partager. Rien que de la regarder en image, nous donne envie. Elle nous rappelle que la cuisine, au-delà de ses origines géographiques, est avant tout une invitation à l’échange et à la convivialité. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce treizième jour de décembre, nous fêtons aussi les Lucie.
Journée internationale de la raclette ce vendredi 13 décembre
Ce vendredi 13 décembre 2024, la racC’elette, ce plat convivial qui réchauffe les cœurs et les estomacs des gourmands en hiver, est à l’honneur dans le monde entier ou presque. Originaire des montagnes suisses, elle s’est imposée comme une icône culinaire, notamment en France, où elle est devenue un incontournable de nos tables, à tel point que certains en font le plat principal du Réveillon de Noël. Mais au-delà de son succès contemporain, ce mets traditionnel recèle une histoire riche qui mérite d’être explorée.
La raclette puise ses racines dans les alpages de Suisse, où les bergers utilisaient les ressources locales pour se nourrir lors de leurs longues journées en altitude. Le fromage à raclette, chauffé près du feu et raclé sur du pain ou des pommes de terre, constituait un repas simple, mais nourrissant. Ce mode de préparation a traversé les siècles, s’étendant peu à peu aux régions voisines de la France et de l’Italie, où il s’est adapté aux produits et aux traditions locales.
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Pourquoi la raclette s’appelle raclette ?
Le terme « raclette » découle directement de l’action essentielle qui la caractérise : racler le fromage fondu. Ce mot, issu du verbe « racler », illustre le geste ancestral qui consistait à faire fondre une demi-meule à proximité d’un feu avant d’en prélever délicatement la surface fondue. Cette simplicité gestuelle, tout comme la richesse des saveurs qu’elle offre, contribue à l’identité intemporelle de ce plat.
Dérivé du verbe « racler », le nom de la raclette fait référence au mode de préparation traditionnel, car l’on raclait le fromage fondu directement sur la meule, initialement appelée « fromage rôti ». L’on raconte que c’est un poète du nom de Perollaz qui la baptisa ainsi durant l’exposition Cantonale Valaisanne de 1909.
Ville de Massy
Quels pays mangent de la raclette ?
Bien que profondément liée à son terroir d’origine, la raclette a su conquérir de nombreux foyers bien au-delà des Alpes. En France, elle a gagné en popularité à partir des années 1970, grâce notamment à l’essor des appareils électriques. Aujourd’hui, elle est largement consommée dans d’autres pays européens comme l’Allemagne ou les Pays-Bas, et même en dehors du continent, où elle est souvent perçue comme un symbole de convivialité à la française.
Quel est le mois de la raclette ?
S’il existe une journée internationale dédiée à la raclette, le mois de décembre semble tout indiqué. Au début de l’hiver, cette spécialité s’invite naturellement sur les tables, réchauffant les convives lors des soirées enneigées. Pour beaucoup, elle est aussi indissociable des fêtes de fin d’année, un moment propice à se retrouver autour d’un plat généreux et participatif. Mais rien ne vous empêche d’en manger tous les autres mois de l’année, qui d’entre nous n’a pas fait une raclette à la fin de l’été ou un soir de mois de mai un peu frileux.
Quel est le fromage qu’on utilise pour la raclette ?
Le fromage utilisé pour préparer une raclette est généralement un fromage à pâte pressée non cuite, ce qui lui permet de fondre de manière homogène et révéler toute sa saveur. Traditionnellement, on opte pour le fromage à « raclette », originaire de Suisse ou de la Savoie française. Ce dernier, caractérisé par sa croûte lavée et son goût légèrement fruité, s’avère idéal pour cette préparation. Cependant, d’autres variétés, comme le morbier, le bleu ou même le cheddar, peuvent parfois être choisies pour diversifier les saveurs. L’essentiel reste de privilégier des fromages fondants pour une expérience authentique et gourmande.
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Qu’est-ce qu’il ne faut pas oublier pour une soirée raclette ?
Si le fromage est la star incontestée, plusieurs éléments sont indispensables pour une raclette réussie. Les pommes de terre, souvent de variété ferme comme la Charlotte ou la Ratte, constituent l’accompagnement classique. Leur texture se marie à merveille avec le fromage fondu. Les charcuteries – jambon cru, rosette, viande des Grisons – apportent une note salée et savoureuse, tandis que des légumes comme des cornichons ou des petits oignons confits viennent équilibrer l’ensemble avec une touche d’acidité.
N’oublions pas les boissons : un vin blanc sec, tel qu’un Apremont ou un Fendant suisse, sublime les arômes du fromage tout en allégeant le repas. Et enfin, l’élément le plus important, bien que souvent implicite : la convivialité. Une raclette réussie, c’est avant tout un moment partagé avec ses proches, autour d’un appareil qui invite à la discussion et à la complicité.
Alors, que l’on soit en Suisse, en France ou ailleurs, ce vendredi 13 décembre est l’occasion parfaite pour savourer un moment chaleureux autour de ce mets emblématique.
( Temps de lecture : 4 minutes | L’illustration de notre article provient de D-Vu sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )