Journée internationale des banques ce lundi 4 décembre
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Ce lundi, on ouvre la quatrième case du calendrier de l’avent, mais c’est aussi la Journée internationale des banques. L’Assemblée générale des Nations Unies a institué le 4 décembre comme Journée internationale des banques pour souligner le potentiel des banques dans le financement du développement durable et dans le rôle crucial des systèmes bancaires des États membres pour contribuer à l’amélioration du niveau de vie. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce quatrième jour de décembre, nous fêtons aussi les Barbara.
C’est la Journée internationale des banques
La Journée internationale des banques est une journée officielle des Nations Unies, célébrée le 4 décembre de chaque année. Elle a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 19 décembre 2019, par la résolution A/RES/74/245. Cette journée vise à reconnaître et à promouvoir le rôle important des banques dans le développement durable, l’inclusion financière et l’amélioration du niveau de vie des populations. Elle est également l’occasion de sensibiliser le public à l’importance du secteur bancaire dans l’économie mondiale.
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Les banques jouent un rôle essentiel dans l’économie, en collectant des dépôts, en accordant des prêts, en facilitant les paiements et en fournissant des services financiers aux particuliers et aux entreprises. Elles contribuent au développement économique en fournissant du crédit aux entreprises et aux particuliers, en facilitant l’investissement et en encourageant l’épargne. L’inclusion financière est également un objectif important des banques. L’inclusion financière vise à garantir que tous les individus et les entreprises aient accès aux services financiers dont ils ont besoin pour mener une vie productive et prospère. Les banques contribuent à l’inclusion financière en offrant des services financiers accessibles à tous, quel que soit leur niveau de revenu ou leur situation géographique.
Comme nous l’explique le site des Nations-Unies, les banques nationales de développement bien gérées jouent un rôle essentiel en aidant les pays à élaborer des options de financement pour les investissements liés aux objectifs de développement durable. Il est impératif que ces banques alignent de manière globale leurs activités sur les objectifs et soient intégrées aux cadres de financement nationaux. La collaboration entre ces banques nationales et les institutions bancaires multilatérales, à travers des accords de cofinancement ou de rétrocession de fonds empruntés, peut renforcer le financement des objectifs de développement durable en tirant parti de la complémentarité des ressources internationales et des connaissances du marché local.
Et d’ajouter « qu’étant donné que le Programme 2030 appelle la maximisation des synergies et l’élimination des cloisonnements, assurer la cohérence des systèmes financiers et économiques avec le développement durable est essentiel. Des banques de développement nationales et régionales qui fonctionnent bien peuvent jouer un rôle dans le financement du développement durable, en particulier dans les segments du marché du crédit dans lesquels les banques commerciales ne sont pas pleinement engagées et où il existe d’importants déficits de financement, sur la base de cadres de prêt solides et du respect de garanties sociales et environnementales appropriées ».
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Il y a urgence avec une situation mondiale à risque
La croissance de l’économie mondiale maintient une stabilité aux alentours de 3 %, mais il semble qu’elle ait atteint un pic. Plus de 500 milliards de dollars de marchandises font l’objet de restrictions commerciales, et les risques liés à l’endettement sont en hausse. Plusieurs pays, dont une trentaine de pays les moins avancés ainsi que d’autres nations vulnérables, se trouvent déjà en situation de surendettement ou courent un risque élevé, compromettant ainsi leur capacité à investir dans les objectifs de développement durable. Cette situation contribue à une augmentation des inégalités, particulièrement dans les pays les plus peuplés, et la croissance mondiale des salaires réels est la plus faible depuis 2008, avec seulement 1,8 %. Par ailleurs, les changements climatiques se poursuivent à un rythme soutenu, les émissions de gaz à effet de serre ayant augmenté de 1,3 % en 2017, entraînant des conséquences désastreuses pour les collectivités du monde entier. Et les conflits de plus en plus nombreux à différents points du globe aggravent aussi les choses.
Pour le secrétaire général des Nations-Unies : La mondialisation et l’évolution technologique ont contribué à réduire l’extrême pauvreté au niveau mondial, mais la répartition inégale des avantages s’est traduite par un grand nombre de laissés-pour-compte et a nui au soutien à l’architecture mondiale.
( Temps de lecture : 3 minutes | L’illustration de notre article provient de TheDigitalWay sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )