Journée mondiale du SIDA ce 1er décembre

C’est la Journée mondiale de la lutte contre le SIDA

Ce 1er décembre, c’est la Journée mondiale de la lutte contre le SIDA, une journée pour ne pas oublier que plus de 630 000 personnes sont décédées d’une maladie opportuniste liée au SIDA l’année dernière et qu’il y a plus de 39 millions de personnes qui vivent actuellement dans le monde avec le VIH, dont plus des deux tiers dans la seule région africaine selon l’OMS. 85,6 millions de personnes ont été infectées par le VIH et 40,4 millions de personnes sont mortes de maladies liées au sida depuis le début de l’épidémie. En France, 29 % des infections à VIH ont été découvertes à un stade avancé de l’infection.



Chaque minute qui s’écoule voit ainsi une vie perdue dans le monde en raison du sida. De manière alarmante, chaque semaine, 4 000 filles et jeunes femmes contractent le VIH, soulignant l’urgence de renforcer les efforts de prévention. De plus, près d’un quart des 39 millions de personnes vivant avec le VIH ne bénéficient pas d’un accès essentiel au traitement nécessaire pour gérer leur état de santé. Ces statistiques mettent en lumière la nécessité impérative d’accroître les initiatives mondiales visant à fournir des soins et des traitements accessibles, en vue de réduire les taux de transmission et d’assurer un meilleur accès aux soins vitaux.

Bien que l’infection au VIH ne puisse être guérie, l’accès à une prévention, à un diagnostic, à un traitement et à des soins efficaces, y compris pour les infections opportunistes, a transformé l’infection à VIH en une pathologie chronique. Cette condition peut désormais être prise en charge, offrant la possibilité de vivre longtemps et en bonne santé. Grâce aux avancées médicales et aux efforts continus dans la recherche, les personnes vivant avec le VIH peuvent mener une vie quotidienne tout en gérant leur santé de manière proactive.

Confier le leadership aux communautés en première ligne

Pour éradiquer le SIDA, l’ONU appelle à confier le leadership aux communautés en première ligne. Le virus ne pourra « s’éteindre en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030 » que si les communautés en première ligne bénéficient du soutien nécessaire de la part des gouvernements et des donateurs. Il est crucial que des mesures concrètes soient prises afin d’assurer un appui adéquat aux régions les plus touchées par la pandémie, mettant ainsi en place les bases d’une éradication efficace d’ici la prochaine décennie.

Le document récemment publié, intitulé « Confier le leadership aux communautés », met en évidence que la disparition du virus en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030 dépendra directement du soutien accordé aux communautés en première ligne. Il souligne l’impératif que les gouvernements et les donateurs fournissent le niveau de soutien nécessaire à ces communautés. En effet, seul un engagement robuste envers ces acteurs clés permettra d’atteindre l’objectif ambitieux de mettre fin à la menace du virus d’ici la prochaine décennie. Et de préciser que « trop souvent, les communautés sont traitées par les décideurs et les décideuses comme des problèmes à gérer, au lieu d’être reconnues comme des leaders et d’être soutenues en tant que tel ». Les communautés ne se tiennent pas en travers du chemin, elles éclairent la voie qui mène à la fin du sida !

Le monde entier doit rester mobilisé dans la lutte contre le SIDA alors même que les derniers chiffres révèlent un ralentissement des progrès de la lutte contre le VIH et une réduction des ressources disponibles depuis le début de la pandémie de COVID-19, accentué par la crise économique mondiale et les conflits. Aujourd’hui, des événements auront lieu dans le monde entier pour mettre en avant cette journée.

Et surtout, sortez couvert !

( Temps de lecture : 3 minutes | L’illustration de notre article provient de Madartzgraphics sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )