Journée internationale des victimes de disparition forcée ce mercredi 30 août
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Aujourd’hui, c’est la Journée internationale des victimes de disparition forcée. Des disparitions qui font souvent partie d’une stratégie pour faire régner la terreur, surtout dans les pays dictatoriaux, au sein des dictatures militaires, la plupart du temps utilisées comme un moyen de répression des opposants politiques et pour faire régner un climat d’insécurité. Des centaines de milliers de personnes ont disparu lors de conflits ou de périodes de répression dans au moins 85 pays à travers le monde. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce trentième jour d’août, nous fêtons aussi les Fiacre.
Sensibiliser le monde aux problèmes des disparitions forcées
La Journée internationale des victimes de disparition forcée est observée chaque année le 30 août. Elle a été établie pour sensibiliser le monde aux problèmes des disparitions forcées et pour rendre hommage aux personnes qui en ont été victimes. Une disparition forcée se produit lorsque des individus sont enlevés, arrêtés ou détenus par un gouvernement, ou par des individus ou groupes agissant avec le soutien, direct ou indirect, de l’État, et que les autorités refusent de reconnaître la détention ou le sort de la personne disparue.
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Prévenir et de lutter contre les disparitions forcées
Cette journée est également une occasion de rappeler aux gouvernements et à la communauté internationale l’importance de prévenir et de lutter contre les disparitions forcées, ainsi que de tenir les responsables de ces actes illégaux et inhumains pour rendre justice aux victimes et à leurs familles. Des centaines de milliers de personnes ont disparu lors de conflits ou de périodes de répression dans au moins 85 pays à travers le monde selon les Nations Unies. L’Observatoire des disparitions forcées des Nations Unies est l’une des entités qui jouent un rôle clé dans la surveillance et la documentation des cas de disparitions forcées dans le monde, et il s’efforce de mobiliser l’action internationale pour mettre fin à cette pratique injuste et violente.
Les disparitions forcées sont souvent utilisées comme une tactique visant à instaurer la terreur. Les effets de cette pratique, générant un sentiment d’insécurité, touchent non seulement les proches de la personne disparue, mais également leur communauté et la société dans son ensemble. Les disparitions forcées ont été signalées dans divers pays à travers le monde, y compris en Russie. Des organisations de défense des droits de l’homme et des groupes internationaux ont rapporté des cas de disparitions forcées en Russie, notamment dans le contexte de conflits internes en Tchétchénie, la guerre en Ukraine et dans d’autres régions du Caucase du Nord.
Un moyen de répression des opposants politiques dans de nombreux pays
Alors qu’elles étaient largement répandues au sein des régimes dictatoriaux militaires, les disparitions forcées sont désormais observées dans des contextes complexes de conflits internes, surtout comme un moyen de réprimer les opposants politiques. Comme nous l’explique le site des Nations Unies pour définir les disparitions forcées : « des personnes sont arrêtées, détenues ou enlevées contre leur volonté ou privées de toute autre manière de leur liberté par des agents du gouvernement, de quelque service ou à quelque niveau que ce soit, par des groupes organisés ou par des particuliers, qui agissent au nom du gouvernement ou avec son appui direct ou indirect, son autorisation ou son assentiment, et qui refusent ensuite de révéler le sort réservé à ces personnes ou l’endroit où elles se trouvent, ou d’admettre qu’elles sont privées de liberté, les soustrayant ainsi à la protection de la loi ».
Disparitions forcées: parole aux victimes
( Temps de lecture : 3 minutes | L’illustration de notre article provient de PublicDomainPictures sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
