Journée internationale pour le droit à la vérité ce vendredi

C’est la Journée internationale pour le droit à la vérité

Ce vendredi, c’est la Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes. Cette journée a une résonance particulière cette année avec la guerre en Ukraine qui a commencé il y a plus d’un an maintenant avec toutes les atrocités qui s’y sont déjà déroulées et qui appellent à juger les coupables et apporter des réponses. Elle a été proclamée le 21 décembre 2010 et est fêtée chaque année le 24 mars depuis 2011. Une célébration annuelle qui rend hommage à la mémoire de Monseigneur Óscar Arnulfo Romero.



Comme nous l’explique le site Internet des Nations Unies : « Le droit à la vérité est souvent invoqué dans le contexte de violations flagrantes des droits de l’homme et de violations graves du droit humanitaire. En cas d’exécutions sommaires, de disparitions forcées ou non, d’enlèvements d’enfants, de tortures, les victimes ou leurs proches exigent de savoir ce qui s’est passé. Le droit à la vérité signifie le droit de connaître la vérité absolue et complète quant aux événements qui ont eu lieu, aux circonstances spécifiques qui les ont entourés, et aux individus qui y ont participé, y compris les circonstances dans lesquelles les violations ont été commises et les raisons qui les ont motivées ».

Pourquoi une Journée internationale pour le droit à la vérité ?

La Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes a été instituée par les Nations unies en 2010 pour commémorer l’assassinat de Monseigneur Óscar Arnulfo Romero, archevêque de San Salvador, au Salvador, le 24 mars 1980. Monseigneur Romero était un défenseur des droits de l’homme et un critique de la répression violente du gouvernement salvadorien contre les mouvements sociaux et les opposants politiques. Son assassinat a été perpétré par un escadron de la mort d’extrême droite lié au gouvernement.

La Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes vise à sensibiliser le public à l’importance de la vérité et de la justice pour les victimes de violations des droits de l’homme, ainsi qu’à promouvoir les efforts visant à prévenir de telles violations à l’avenir.

La recherche de la vérité, de la justice et de la réparation pour les victimes de violations des droits de l’homme est une partie essentielle du processus de réconciliation et de construction d’une société démocratique et respectueuse des droits de l’homme. Cette journée rappelle donc l’importance de lutter contre l’impunité des auteurs de violations des droits de l’homme et de garantir que les victimes obtiennent la reconnaissance et la réparation qu’elles méritent.

En France, il y a-t-il des violations des droits de l’homme ?

Comme dans tout pays, la France a connu et peut encore connaître des violations des droits de l’homme. Cependant, la France est un État démocratique qui a mis en place des mécanismes pour protéger les droits de l’homme et prévenir les violations de ces droits.

Le gouvernement français est signataire de nombreux traités internationaux relatifs aux droits de l’homme, tels que la Convention européenne des droits de l’homme et la Convention internationale des droits de l’homme. Ces traités ont pour but de protéger les droits fondamentaux des individus, tels que la liberté d’expression, la liberté de pensée, la liberté de réunion, la liberté de religion, le droit à un procès équitable, le droit à la vie privée, le droit à la santé, le droit à l’éducation, et le droit à un traitement humain dans les situations de détention.

Cependant, des préoccupations ont été soulevées par des organisations de défense des droits de l’homme concernant certains aspects de la situation des droits de l’homme en France, tels que les conditions de détention dans les prisons, les violences policières, surtout lors des manifestations, la discrimination raciale, les restrictions à la liberté d’expression et les atteintes à la vie privée. En réponse à ces préoccupations, des mesures ont été prises pour améliorer la situation des droits de l’homme en France, notamment par la mise en place de commissions d’enquête, l’adoption de nouvelles lois, et la sensibilisation de la population à la question des droits de l’homme.

L’expression du jour : dire ses quatre vérités

C’est l’expression qu’il faudra essayer de placer dans votre conversation du jour à la pause devant la machine à café : « dire ses quatre vérités ». Une expression qui a tout son sens avec la Journée internationale pour le droit à la vérité, même si des fois toute vérité n’est pas bonne à dire. Le mieux est encore de prendre du recul, de tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler, pour ne pas avoir à le regretter ensuite. Sinon, vous pouvez très bien dire vos quatre vérités à votre supérieur, parfois le fait de percer « l’abcès » permet de repartir sur des bases plus saines.

Toute vérité est-elle bonne à dire ? Vous avez deux heures pour tenter de répondre à cette question (en commentaire si vous le souhaitez), tout en sachant qu’Alfred Capus disait : « toutes les vérités sont bonnes à dire, mais c’est nous qui ne sommes pas tous bons pour les entendre ».

( Temps de lecture : 3 minutes | L’illustration de notre article provient de Engin_Akyurt sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )