C'est la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone
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En cette fin de semaine, c’est la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone. Ce vendredi 16 septembre 2022, nous célèbrerons les 36 ans de lutte pour la protection de la couche d’ozone, l'occasion de se rappeler les engagements de la Convention de Vienne, ceux du Protocole de Montréal et l’amendement de Kigali. En ce qui concerne l’expression du jour, vous pourrez dire à la pause-café qu’en ce moment, nous avons un peu tous bien besoin d’un « ballon d’oxygène ». Pour terminer le petit tour du BeMac avant de penser au week-end, le 270e « Before de la Machine à café » de ce seizième jour de septembre, nous fêtons la Sainte Édith.
C'est la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone
C’est une journée dont l’action ou plutôt la réaction avait été mondiale il y a de cela plusieurs décennies. Cela se passait au siècle dernier, le trou dans la couche d'ozone allait devenir une des grandes préoccupations des années 80. À l’époque on avait très vite compris qu'un certain nombre de produits chimiques, alors couramment utilisés, étaient extrêmement nocifs pour la couche d'ozone et l'on avait pris le problème à bras de corps pour en déduire assez rapidement que le responsable de la destruction de la couche d’ozone était le gaz CFC ( ChloroFluoCarbures ) utilisé dans tous les réfrigérateurs, les climatiseurs et les bombes aérosol comme les laques…
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C’est la découverte d’un énorme trou au-dessus de l’Antarctique qui avait été le déclencheur. Dès 1987, 24 pays ratifiaient le protocole de Montréal visant purement et simplement la fin de la production et de l’utilisation des produits chimiques responsables de la destruction de l’ozone. Le 16 septembre 2009, la convention de Vienne et le Protocole de Montréal devenaient les premiers traités à atteindre l'objectif d'une ratification universelle.
Le site des Nations Unies nous explique que « Le 15 octobre 2016, les 197 États signataires du Protocole de Montréal, réunis à Kigali, au Rwanda, pour le 28e sommet des parties au protocole, ont abouti à un accord historique dans lequel ils promettent de mettre fin d'ici à 2050 aux hydrofluorocarbures, principalement utilisés comme réfrigérants dans les climatiseurs et les réfrigérateurs ».
Aujourd’hui, il ne reste pratiquement plus de substances responsables de la formation du trou, mais cela ne veut pas dire que tout est redevenu normal au-dessus de l’Antarctique. Il a même battu un record en 2020 avant de finalement se refermer l'année suivante, un record qui serait principalement dû aux conditions climatiques et quelques produits nocifs qui sont toujours et encore fabriqués par l’homme. Le retour à la normale n’est pas prévu avant 2060 et d’ici là, nous aurons sans aucun doute d'autres priorités avec le réchauffement et dérèglement climatique qui deviendra la préoccupation principale du monde entier.
Le Trou d'ozone en Antarctique - De la découverte au rétablissement
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L’expression du jour : Ballon d’oxygène
C’est l’expression qu’il faudra essayer de placer dans votre conversation du jour à la pause devant la machine à café : « ballon d’oxygène ». C’est l’expression que vous pourrez employer pour expliquer qu’avec toutes les dernières annonces du gouvernement et la conférence d’Élisabeth Borne à propos de la crise énergétique, il va vraiment falloir avoir un bon ballon d’oxygène pour espérer passer l’hiver sans trop de casse. Certains y auront droit sous forme d’un chèque énergie, coup de pouce qui devrait concerner 4 foyers sur 10 en France. Par contre, il ne faut pas s’attendre à un ballon d’oxygène avec notre facture d’électricité ou de gaz, elle augmentera bien de 15 % en 2023… pour commencer.
( Temps de lecture : 3 minutes | L’illustration de notre article provient de Qimono sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )