Les dépanneurs de micros à domicile prolifèrent
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Rubrique Hardware/Matériel
PC planté, connexion à Internet bloquée... Les particuliers sont de plus en plus nombreux à faire appel aux spécialistes du dépannage à domicile pour résoudre leurs problèmes. Un service facturé entre 40 et 60 euros au minimum.
Elles s'appellent Bugbusters, Ciel Mon Ordi !, Chronomicro, PC30, SOS PC Assistance... Quel que soit leur nom, ces sociétés proposent le même service : le dépannage informatique à domicile. Pour quelques dizaines d'euros, leurs techniciens viennent chez vous régler vos petits ou gros problèmes de virus, d'accès à Internet, d'imprimante...
Le concept est aujourd'hui florissant. « Il y a quatre ans, nous étions tout seuls. Nous faisions figure d'Ovni, confirme Stéphanie Thabart, directrice Marketing de Chronomicro. Aujourd'hui, de nombreuses sociétés nous ont rejoints. Le marché devient de plus en plus important. » Ce pionnier du dépannage à domicile s'est lancé en 2000 et réalise entre 200 et 250 interventions par mois, à Paris et en proche banlieue. Moitié chez les particuliers, moitié dans les TPE et PME.
Selon un sondage, réalisé en juillet par Ipsos auprès de plus de 1 000 personnes, 42 % des Français renoncent à utiliser leur ordinateur après avoir rencontré des difficultés. Et 37 % des utilisateurs seraient prêts à faire appel à une aide à domicile. Les néophytes en informatique sont bien évidemment les premiers demandeurs de ce type de service.
Pour Bruno Frick, fondateur de Ciel, mon Ordi !, « Ce sont souvent des gens qui ont tout essayé auprès de leur vendeur, auprès des hot-lines téléphoniques des fabricants. Mais qui n'ont pas résolu leur problème. »
Le bouche-à-oreille fonctionne
Ces utilisateurs désespérés sont des proies faciles pour les dépanneurs. Mais la facture peut se révéler salée : 60 euros pour l'intervention d'une demi-heure et au moins 45 euros de plus si le micro doit partir en atelier.
Stéphanie Thabart se défend pourtant d'abuser de la situation : « Ce n'est pas notre intérêt. Aujourd'hui, notre activité se développe beaucoup par le bouche-à-oreille. 36 % de nos nouveaux clients nous viennent par d'anciens clients. » Certaines sociétés seraient moins scrupuleuses : « Elles font surtout de l'enlèvement de machine. Mais ce n'est pas du dépannage à domicile. »
Les délais d'intervention sont aussi un motif d'insatisfaction pour de nombreux clients. PC30, qui s'engage à intervenir dans les 30 minutes, ne tiendrait pas toujours ses promesses. Certains prestataires ont d'ailleurs renoncé à cette course aux délais. Pour Bruno Frick, « la rapidité n'est pas toujours un critère important pour les clients. Souvent, ce sont des gens qui sont coincés depuis des semaines, voire des mois. Alors quelques heures de plus ou de moins... »
Le concept est aujourd'hui florissant. « Il y a quatre ans, nous étions tout seuls. Nous faisions figure d'Ovni, confirme Stéphanie Thabart, directrice Marketing de Chronomicro. Aujourd'hui, de nombreuses sociétés nous ont rejoints. Le marché devient de plus en plus important. » Ce pionnier du dépannage à domicile s'est lancé en 2000 et réalise entre 200 et 250 interventions par mois, à Paris et en proche banlieue. Moitié chez les particuliers, moitié dans les TPE et PME.
Selon un sondage, réalisé en juillet par Ipsos auprès de plus de 1 000 personnes, 42 % des Français renoncent à utiliser leur ordinateur après avoir rencontré des difficultés. Et 37 % des utilisateurs seraient prêts à faire appel à une aide à domicile. Les néophytes en informatique sont bien évidemment les premiers demandeurs de ce type de service.
Pour Bruno Frick, fondateur de Ciel, mon Ordi !, « Ce sont souvent des gens qui ont tout essayé auprès de leur vendeur, auprès des hot-lines téléphoniques des fabricants. Mais qui n'ont pas résolu leur problème. »
Le bouche-à-oreille fonctionne
Ces utilisateurs désespérés sont des proies faciles pour les dépanneurs. Mais la facture peut se révéler salée : 60 euros pour l'intervention d'une demi-heure et au moins 45 euros de plus si le micro doit partir en atelier.
Stéphanie Thabart se défend pourtant d'abuser de la situation : « Ce n'est pas notre intérêt. Aujourd'hui, notre activité se développe beaucoup par le bouche-à-oreille. 36 % de nos nouveaux clients nous viennent par d'anciens clients. » Certaines sociétés seraient moins scrupuleuses : « Elles font surtout de l'enlèvement de machine. Mais ce n'est pas du dépannage à domicile. »
Les délais d'intervention sont aussi un motif d'insatisfaction pour de nombreux clients. PC30, qui s'engage à intervenir dans les 30 minutes, ne tiendrait pas toujours ses promesses. Certains prestataires ont d'ailleurs renoncé à cette course aux délais. Pour Bruno Frick, « la rapidité n'est pas toujours un critère important pour les clients. Souvent, ce sont des gens qui sont coincés depuis des semaines, voire des mois. Alors quelques heures de plus ou de moins... »