C’est la Journée mondiale de la vie sauvage ce 3 mars et il y a urgence (134e BeMac)

C’est la Journée mondiale de la vie sauvage

Ce jeudi 3 mars, c'est la Journée mondiale de la vie sauvage et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'à l'allure où vont les choses, il ne restera bientôt de la vie sauvage que dans les films et livres ou bien dans les parcs animaliers. Il y a urgence à ce que l'humanité prenne vraiment conscience que la faune et la flore ont une valeur inestimable et que nous ne pouvons pas nous permettre de laisser la société moderne détruire sans relâche les espèces sauvages, réduire les habitats naturels, avec comme excuse l'économie. Comme le dit si bien Anna Pigott : « Ce n’est pas l’humanité qui extermine la vie sauvage, c’est le capitalisme ». Si l‘on devait résumer ce qui se passe sur notre planète à notre échelle, on pourrait comparer notre Terre à une maison et se dire que nous n’avons qu’une seule maison qui est en feu depuis de nombreuses années déjà. Trop d’années sans aucun doute !



Le thème de la Journée mondiale de la vie sauvage pour 2022 est : « Récupérer les espèces clés pour la restauration des écosystèmes ». Cette année, la journée a pour objectif d'attirer l'attention sur le statut des espèces sauvages menacées d'extinction ou en danger critique d'extinction, et à souligner le pouvoir des efforts de conservation en cours pour inverser leur sort.

Le site des Nations Unies nous explique que : « Plus de 8 400 espèces de faune et de flore sauvages sont en danger critique d'extinction, tandis qu'environ 30 000 autres sont considérées comme vulnérables ou en danger d’extinction. Sur la base de ces estimations, plus d'un million d'espèces sont menacées d'extinction ». Il y a des jours où l’on se dit que l’homme n’a vraiment plus aucune raison valable de vivre sur cette planète, il est la seule espèce à détruire son environnement.

Récupérer les espèces clés pour la restauration des écosystèmes

L’expression du jour : il ne faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages !

C’est l’expression qu’il faudra essayer de placer dans votre conversation du jour à la pause devant la machine à café : « il ne faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages ! ». Au-delà du fait qu'il s'agisse du titre d'un film français réalisé par Michel Audiard, son premier long métrage sorti en 1968, ou que l'expression fasse aussi penser au roman « Les Enfants du Bon Dieu » d'Antoine Blondin paru en 1952, dont la phrase mise en exergue est : « Il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages », cela concerne surtout la perception que nous avons des autres.

Cette expression veut dire qu’il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles, il ne faut pas se moquer de votre collègue de bureau qui au demeurant est sans aucun doute moins bête qu’il n’y parait. Pour la petite histoire, Le Général de Gaule a repris cette expression en parlant de la crise de mai juin 1968, provoquant l'hilarité des journalistes. Une info que vous pourrez partager à la pause-café ce matin !

Ce jeudi 3 mars, c’est la Saint Guénolé

Aujourd’hui, nous fêtons la Saint Guénolé. Saint Guénolé est un personnage religieux légendaire qui aurait vécu à la fin du Ve siècle et au début du VIe siècle en Bretagne et serait décédé vers 532. Il est réputé avoir fondé l'abbaye de Landévennec. En breton, son nom s'orthographie Gwennole ou Gwenole (dixit Wikipédia).

Un bon jeudi à tous et prenez soin de la faune et la flore !

( Temps de lecture : 3 minutes| L’illustration de notre article provient de la campagne 2022 de l’Organisation des Nations Unies – ONU )