La CNIL met en garde les utilisateurs d’enceintes connectées
Publié le
et mis à jour le
Rubrique Internet
La CNIL dans un article en date du 5 décembre dernier met en garde ou plutôt prodigue des conseils a destinations des utilisateurs qui seraient tentés par l’achat d’une enceinte intelligente, une enceinte connectée pour les fêtes de fin d’années et pour ceux qui en possèdent déjà une. Les explications…
C’est sans aucun doute un des cadeaux de fin d’année qui devrait figurer en bonne place sous le sapin de Noël. Je veux bien sur vous parler des enceintes intelligentes, les enceintes connectées. Il faut dire que l’objet a tout pour plaire, il répond au son de votre voix, il vous assiste dans votre quotidien, vous propose votre playlist ou vous donne la météo du jour. Bref, un vrai petit majordome électronique dans votre maison.
Mais tout cela n’est pas sans risque et ce que vient de rappeler la CNIL dans un article publié le 5 décembre dernier. La Commission nationale de l'informatique et des libertés met en garde les utilisateurs sur le fait que l’enceinte connectée ne se contente pas de seulement répondre à vos requêtes. Elle enregistre aussi ce que vous dites à partir du moment ou elle a entendu la phrase magique « OK Google », « Hey Alexa » ou « Hey Snips ».
Comme l’explique la CNIL dans sa mise en garde, « Certaines de ces enceintes enregistrent localement les requêtes de l’utilisateur de manière à lui laisser la maitrise de ses données (ex. une enceinte connectée avec l’assistant vocal de Snips). D’autres en revanche, envoient ces requêtes dans le cloud, autrement dit sur les serveurs de traitement de la société (ex. Amazon Echo, Google Home,…). Dans les deux cas, l’appareil (ou ses serveurs) peut être amené à conserver un historique des requêtes transcrites afin de permettre à la personne de pouvoir les consulter et à l’éditeur d’adapter les fonctionnalités du service ou un historique des requêtes audio afin de permettre à la personne de les réécouter et à l’éditeur d’améliorer ses technologies de traitement de la parole et les métadonnées associées à la requête, par exemple la date, l’heure, le nom du compte… »
Le problème c’est que ces appareils sont en veille permanente et donc susceptibles d’enregistrer vos conversations ou celles de personnes se trouvant dans la même pièce. La CNIL vous invite donc à faire attention à l’endroit ou l’enceinte se trouve et surtout à l’éteindre lorsque vous n’en avez pas l’utilité ou à couper le micro. Cela évitera que certaines de vos conversations ne se retrouvent sur le cloud sans que vous n’en ayez conscience, sans écran il est en effet compliqué de savoir ce que l’enceinte a enregistré à votre sujet.
Pour en savoir un peu plus, rendez/vous sur le site Internet de la « CNIL » pour y lire le dossier complet.
(Illustration : Capture article Amazon Echo non disponible en France actuellement)
Mais tout cela n’est pas sans risque et ce que vient de rappeler la CNIL dans un article publié le 5 décembre dernier. La Commission nationale de l'informatique et des libertés met en garde les utilisateurs sur le fait que l’enceinte connectée ne se contente pas de seulement répondre à vos requêtes. Elle enregistre aussi ce que vous dites à partir du moment ou elle a entendu la phrase magique « OK Google », « Hey Alexa » ou « Hey Snips ».
Publicité
Comme l’explique la CNIL dans sa mise en garde, « Certaines de ces enceintes enregistrent localement les requêtes de l’utilisateur de manière à lui laisser la maitrise de ses données (ex. une enceinte connectée avec l’assistant vocal de Snips). D’autres en revanche, envoient ces requêtes dans le cloud, autrement dit sur les serveurs de traitement de la société (ex. Amazon Echo, Google Home,…). Dans les deux cas, l’appareil (ou ses serveurs) peut être amené à conserver un historique des requêtes transcrites afin de permettre à la personne de pouvoir les consulter et à l’éditeur d’adapter les fonctionnalités du service ou un historique des requêtes audio afin de permettre à la personne de les réécouter et à l’éditeur d’améliorer ses technologies de traitement de la parole et les métadonnées associées à la requête, par exemple la date, l’heure, le nom du compte… »
Le problème c’est que ces appareils sont en veille permanente et donc susceptibles d’enregistrer vos conversations ou celles de personnes se trouvant dans la même pièce. La CNIL vous invite donc à faire attention à l’endroit ou l’enceinte se trouve et surtout à l’éteindre lorsque vous n’en avez pas l’utilité ou à couper le micro. Cela évitera que certaines de vos conversations ne se retrouvent sur le cloud sans que vous n’en ayez conscience, sans écran il est en effet compliqué de savoir ce que l’enceinte a enregistré à votre sujet.
Pour en savoir un peu plus, rendez/vous sur le site Internet de la « CNIL » pour y lire le dossier complet.
(Illustration : Capture article Amazon Echo non disponible en France actuellement)