Facebook active son outil de fact-checking en France l’anti « Fake News »
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Rubrique Internet
En test jusqu’à présent, Facebook vient d’annoncer le déploiement de son outil de « fact-checking » en France après les États-Unis et l’Allemagne. À partir d’aujourd’hui vous saurez si une info est vraie ou si c’est de l’intox… ou pas.
La vague Trump n’en finit pas de faire des remous et si l’actuel locataire de la maison blanche fait toujours autant parler de lui, il est aussi à l’origine de la mise en place d’outils permettant de trier les fausses des vraies informations qui circulent sur Internet même si pour l’instant on ne peut pas dire que cela soit payant, pour preuve le tweet de Marion Maréchal Le Pen à propos d’un article accusant Emmanuel Macron d'être financé par l'Arabie saoudite et qui était en fait un « fake » ayant l’apparence du site Internet Lesoir.be.
Quoi qu’il en soit, il y aura eu un avant et un après « élection américaine ». Et Facebook qui a été pointé du doigt par l’Allemagne et qui est regardé de travers par l’exécutif français à quelques semaines des élections présidentielles a décidé de mettre en place un outil capable de détecter le vrai du faux dans les articles diffusés sur les comptes de ses utilisateurs.
Même si Facebook est convaincu qu’une approche collaborative avec tous les acteurs concernés, y compris les utilisateurs, permettra de lutter efficacement contre les fausses informations il eu sans doute été plus simple pour commencer de remplacer le message « Contesté par des organismes vérificateur tiers » par un gros tampon « Fake News » en français en travers de la publication. Simple compréhensible par tous et surtout radical.
Et vouloir nommer tous les utilisateurs du site en « adjoint de modérateur » aura surement ses limites à commencer par celle du peu de discernement qu’ont certains internautes entre les vrais articles et les autres avec le risque de se retrouver avec une multitude de signalements ou le néant absolu, les utilisateurs ayant dans ce cas autre chose à faire que de signaler à tour de clic de souris les articles litigieux. Il eut sans doute été plus simple d’avoir une vraie équipe de modérateur pour effectuer le travail.
Quoi qu’il en soit, il y aura eu un avant et un après « élection américaine ». Et Facebook qui a été pointé du doigt par l’Allemagne et qui est regardé de travers par l’exécutif français à quelques semaines des élections présidentielles a décidé de mettre en place un outil capable de détecter le vrai du faux dans les articles diffusés sur les comptes de ses utilisateurs.
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Le parcours du fact-checking
Là où la machine risque de s’enrayer, c’est que les utilisateurs devront eux-mêmes signaler un article au contenu douteux. Ensuite, ce dernier devra être une nouvelle fois vérifié par les organisations tierces de fact-checking (L’AFP, BFMTV, L’Express, France Médias Monde, France Télévisions, Libération, Le Monde et 20 Minutes) et si une publication est qualifiée de fausse information par deux des organisations de « fact-checking », elle sera identifiée sur Facebook comme étant contestée, mais ne sera pas supprimée. La publication affichera alors un pictogramme et mentionnera qu’elle est « Contesté par des organismes vérificateur tiers » et il vous suffira de cliquer sur le bandeau d’avertissement pour en savoir plus. Et lorsqu’un utilisateur envisagera de partager une publication identifiée comme non fiable, un avertissement « contesté par des tiers » s’affichera.Modérateur adjoint chez Facebook
En haut de la pyramide de contrôle se trouvera donc l’internaute, ou plutôt l’utilisateur de Facebook qui aura la charge de signaler tout contenu « Fake News » comme aime si bien le dire les Américains pour ne pas parler de « faits alternatifs ». Entre ses mentions j’aime pour une vidéo ou une photo, une réponse à écrire dans messenger et une photo à publier sur son mur, il devra donc prendre le temps de cliquer en haut à droite de la publication douteuse pour ensuite cliquer sur « Il s’agit d’une fausse information » et enfin de « marquer cette publication comme une fausse information » à la réponse de « Que voulez-vous faire ? ».Même si Facebook est convaincu qu’une approche collaborative avec tous les acteurs concernés, y compris les utilisateurs, permettra de lutter efficacement contre les fausses informations il eu sans doute été plus simple pour commencer de remplacer le message « Contesté par des organismes vérificateur tiers » par un gros tampon « Fake News » en français en travers de la publication. Simple compréhensible par tous et surtout radical.
Et vouloir nommer tous les utilisateurs du site en « adjoint de modérateur » aura surement ses limites à commencer par celle du peu de discernement qu’ont certains internautes entre les vrais articles et les autres avec le risque de se retrouver avec une multitude de signalements ou le néant absolu, les utilisateurs ayant dans ce cas autre chose à faire que de signaler à tour de clic de souris les articles litigieux. Il eut sans doute été plus simple d’avoir une vraie équipe de modérateur pour effectuer le travail.
Ma question : "est-ce vrai ou faux" ?
Merci,
Cordialement.