Google actualité : Fermeture annoncée de Google News en Espagne
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Richard Gingras vient d’annoncer que Google actualité en Espagne va subir un profond nettoyage de ses sources, avec la disparition des sources espagnoles avant la fermeture du service. Et si demain un tel tsunami arrivait en France ?
Coup de tonnerre dans le monde de l’actualité en Espagne, Richard Gingras a annoncé sur le blog Google Policy Europe que le service Google actualité allait être fermé à partir du 16 décembre prochain. En cause, une nouvelle loi espagnole qui impose une rétribution pour chaque extrait ou publication espagnole présentée via le service Google News (ou autres sites de ce type).
Comme nous l’explique Madrileno sur son site Internet (voir : Fermeture de Google News en Espagne), cette fermeture annoncée risque d’avoir un impact énorme pour les éditeurs de presse en ligne avec « une chute potentielle de trafic pour de nombreux sites Internet (très connus de grandes entreprises ou même de certaines PME) et donc une perte au niveau économique énorme pour certains… ».
Pour justifier cette décision, Richard Gingras indique que Google ne gagne pas d’argent avec son service Google Actualité et qu’il n’est pas possible de proposer un service en ligne gratuit et de devoir payer pour l’affichage d’un résumé des publications des sites Internet espagnols.
Espérons pour les éditeurs espagnols que cette annonce n’est qu’un coup de bluff de la Firme de Mountain View destiné à faire plier le gouvernement espagnol.
Il y a quelques semaines, c’est le groupe de presse allemand Axel Springer qui avait voulu jouer un bras de fer avec Google en l’obligeant à payer pour les extraits de ses articles affichés dans Google News, bras de fer qui s’était terminé par la disparition des actualités du groupe avant que ce dernier ne reconnaisse son erreur et ne fasse marche arrière.
Et si demain, cela arrivait en France ?
Comme nous l’explique Madrileno sur son site Internet (voir : Fermeture de Google News en Espagne), cette fermeture annoncée risque d’avoir un impact énorme pour les éditeurs de presse en ligne avec « une chute potentielle de trafic pour de nombreux sites Internet (très connus de grandes entreprises ou même de certaines PME) et donc une perte au niveau économique énorme pour certains… ».
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Pour justifier cette décision, Richard Gingras indique que Google ne gagne pas d’argent avec son service Google Actualité et qu’il n’est pas possible de proposer un service en ligne gratuit et de devoir payer pour l’affichage d’un résumé des publications des sites Internet espagnols.
Espérons pour les éditeurs espagnols que cette annonce n’est qu’un coup de bluff de la Firme de Mountain View destiné à faire plier le gouvernement espagnol.
Il y a quelques semaines, c’est le groupe de presse allemand Axel Springer qui avait voulu jouer un bras de fer avec Google en l’obligeant à payer pour les extraits de ses articles affichés dans Google News, bras de fer qui s’était terminé par la disparition des actualités du groupe avant que ce dernier ne reconnaisse son erreur et ne fasse marche arrière.
Et si demain, cela arrivait en France ?