Hadopi : Deux titres de Rihanna cela coûte 150 euros
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Rubrique Internet
Il fait partie de l’un des quatorze dossiers qui ont été transmis à la justice par Hadopi et c’est le premier des 14 internautes à être condamné par un tribunal. Jeudi à Belfort, Alain Prévot, internaute plus qu’occasionnel a été reconnu coupable de téléchargement illégal de musique et condamné à 150 euros d'amende, soit 75 € pour chaque titre de Rihanna.
Le plus drôle dans cette affaire, c’est qu’il n’a à aucun moment téléchargé quoi que ce soit depuis son ordinateur, c’est sa femme qui s’est servie du logiciel Utorrent pour télécharger les deux morceaux de musique. Mais comme le coupable est le propriétaire de l’abonnement Internet, c’est Alain Prévot qui doit assumer les conséquences de ce téléchargement illégal.
Le tribunal a suivi à la lettre les réquisitions du parquet, soit 300 euros d'amende dont 150 avec sursis, malgré que sa femme ait reconnu officiellement avoir été l’instigatrice des téléchargements.
Alain Prévot a expliqué ne pas vouloir faire appel de cette décision, mais depuis jeudi il se retrouve donc avec un casier judiciaire ou figure la condamnation.
Toute la question est de savoir combien aura coûté au total toute la procédure, de la surveillance, aux mails d’avertissement, à la lettre recommandée avant de se retrouver au tribunal. Plus que 150 euros sans aucun doute.
Par contre, on est bien loin des sommes pharaoniques demandés aux États-Unis où une internaute a été condamnée à 222 000 dollars pour avoir téléchargé et partagé 24 titres musicaux sur les réseaux P2P. Il faut dire que là-bas, l'industrie du disque est représentée par la toute puissante RIAA ( Recording Industry Association of America ).
Le tribunal a suivi à la lettre les réquisitions du parquet, soit 300 euros d'amende dont 150 avec sursis, malgré que sa femme ait reconnu officiellement avoir été l’instigatrice des téléchargements.
Alain Prévot a expliqué ne pas vouloir faire appel de cette décision, mais depuis jeudi il se retrouve donc avec un casier judiciaire ou figure la condamnation.
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Toute la question est de savoir combien aura coûté au total toute la procédure, de la surveillance, aux mails d’avertissement, à la lettre recommandée avant de se retrouver au tribunal. Plus que 150 euros sans aucun doute.
Par contre, on est bien loin des sommes pharaoniques demandés aux États-Unis où une internaute a été condamnée à 222 000 dollars pour avoir téléchargé et partagé 24 titres musicaux sur les réseaux P2P. Il faut dire que là-bas, l'industrie du disque est représentée par la toute puissante RIAA ( Recording Industry Association of America ).