Election présidentielle 2012 – Twitter et Facebook sous haute surveillance
Publié le
et mis à jour le
Rubrique Internet
A moins de ne pas regarder la télévision, écouter la radio ou lire les journaux, nous ne sommes plus qu’à quelques heures du premier tour des élections présidentielles et les médias sont là pour nous le rappeler. Et tout comme en 2007, il se pourrait bien qu’Internet soit le premier à divulguer les résultats de ce premier tour bien avant l’heure légale fixée par la loi.
En 2007, ce sont les médias étrangers qui avaient été les premiers à divulguer les estimations du premier et second tour des présidentielles. Pour les élections présidentielles de 2012, un dispositif de surveillance renforcé d’Internet a été mis en place afin d’empêcher toute divulgation des estimations du premier et second tour avant l’heure légale.
Selon l’article L. 52-2 « En cas d'élections générales, aucun résultat d'élection, partiel ou définitif, ne peut être communiqué au public par la voie de la presse ou par tout moyen de communication au public par voie électronique, en métropole, avant la fermeture du dernier bureau de vote sur le territoire métropolitain. Il en est de même dans les départements d'outre-mer avant la fermeture du dernier bureau de vote dans chacun des départements concernés. » Les contrevenants risquent de 3750 € à 75 000 € d’amende.
Afin de ne pas perturber ni influer le vote des électeurs pour l’élection présidentielle 2012, les instituts de sondage se sont engagés à ne pas divulguer d’information et estimation avant 20 heures. A moins d’une fuite, il ne devrait donc pas être possible de connaître la tendance du premier et du second tour.
Twitter et Facebook seront donc sous haute surveillance pour le premier et le second tour des élections présidentielles 2012, autant dire qu’il sera plus facile de trouver une aiguille dans une botte de foin que d’essayer de tout contrôler, à moins de couper Internet pendant les deux tours.
En effet, quoi de plus simple que de mettre un hashtag dans un tweet et de regarder les tendances (trend topic) pour la France, ou bien de suivre un fil d’un candidat particulier sur Twitter.
Et sur Facebook ou une page, un message se partage en quelques secondes, il sera bien compliqué d’essayer de faire respecter la loi, d’empêcher les Internautes de changer leurs statuts et ainsi donner leurs tendances politiques, ce qui pourrait influer sur le vote des indécis.
Car le véritable enjeu est bien là. Twitter et Facebook, ainsi que les blogs et les sites d’informations pourraient bien influer sur les élections présidentielles, surtout auprès des indécis (26 % d’indécis) ce qui pourrait amener dans le pire des scénarios à l’invalidation des résultats s’il était prouvé que la mise en ligne des estimations avant l’heure légale a eu une influence réelle sur les élections.
Nous n’en sommes pas encore là, mais il faudra sans doute mieux prendre en compte les réseaux sociaux pour les prochaines élections et surtout harmoniser les heures de fermeture des bureaux de vote afin d’éviter ce genre de problème. Par ailleurs, pour abonder dans ce sens, le quotidien Libération a annoncé se réserver le droit de publier sur son site Internet les estimations des résultats dès 18 h 30 si l'écart est net et les sources fiables. Au pire il paiera l’amende de 75 000 € et fera par la même occasion le buzz.
Selon l’article L. 52-2 « En cas d'élections générales, aucun résultat d'élection, partiel ou définitif, ne peut être communiqué au public par la voie de la presse ou par tout moyen de communication au public par voie électronique, en métropole, avant la fermeture du dernier bureau de vote sur le territoire métropolitain. Il en est de même dans les départements d'outre-mer avant la fermeture du dernier bureau de vote dans chacun des départements concernés. » Les contrevenants risquent de 3750 € à 75 000 € d’amende.
Publicité
Afin de ne pas perturber ni influer le vote des électeurs pour l’élection présidentielle 2012, les instituts de sondage se sont engagés à ne pas divulguer d’information et estimation avant 20 heures. A moins d’une fuite, il ne devrait donc pas être possible de connaître la tendance du premier et du second tour.
Twitter et Facebook seront donc sous haute surveillance pour le premier et le second tour des élections présidentielles 2012, autant dire qu’il sera plus facile de trouver une aiguille dans une botte de foin que d’essayer de tout contrôler, à moins de couper Internet pendant les deux tours.
En effet, quoi de plus simple que de mettre un hashtag dans un tweet et de regarder les tendances (trend topic) pour la France, ou bien de suivre un fil d’un candidat particulier sur Twitter.
Et sur Facebook ou une page, un message se partage en quelques secondes, il sera bien compliqué d’essayer de faire respecter la loi, d’empêcher les Internautes de changer leurs statuts et ainsi donner leurs tendances politiques, ce qui pourrait influer sur le vote des indécis.
Car le véritable enjeu est bien là. Twitter et Facebook, ainsi que les blogs et les sites d’informations pourraient bien influer sur les élections présidentielles, surtout auprès des indécis (26 % d’indécis) ce qui pourrait amener dans le pire des scénarios à l’invalidation des résultats s’il était prouvé que la mise en ligne des estimations avant l’heure légale a eu une influence réelle sur les élections.
Nous n’en sommes pas encore là, mais il faudra sans doute mieux prendre en compte les réseaux sociaux pour les prochaines élections et surtout harmoniser les heures de fermeture des bureaux de vote afin d’éviter ce genre de problème. Par ailleurs, pour abonder dans ce sens, le quotidien Libération a annoncé se réserver le droit de publier sur son site Internet les estimations des résultats dès 18 h 30 si l'écart est net et les sources fiables. Au pire il paiera l’amende de 75 000 € et fera par la même occasion le buzz.
Cordialement
Aviseur