Free Mobile « Xavier Niel prend-il tous les Français pour des c… ? »
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Rubrique Internet
Depuis le lancement de Free Mobile il y a une semaine, il ne se passe pas 10 minutes sur internet sans que l’on parle des offres et des tarifs de Free Mobile, mais aussi de la fuite des clients de ses concurrents et depuis quelques jours du problème de réseau « Free Mobile » qui ne serait pas activé. Et là, c’est un communiqué des syndicats CFE-CGC et UNSA Télécoms intitulé « Xavier Niel prend-il tous les Français pour des c… ? » qui risque de jeter encore un peu plus d’huile sur le feu, communiqué on ne peut plus agressif envers « Free Mobile » et Xavier Niel.
Il faut dire que selon une étude du cabinet GFK, 8 Français sur 10 ont l’intention, à court ou moyen terme, de souscrire à l’offre de téléphonie mobile de Free. De quoi exacerber la concurrence, mais aussi les syndicats qui n’y vont pas avec le dos de la cuillère pour critiquer ouvertement Free Mobile et son dirigeant.
Pour les syndicats CFE-CGC et UNSA Télécoms, « Free mobile est financé par ses concurrents via la terminaison d’appel », jusqu’au 31 décembre 2013, Free mobile pourra facturer la terminaison d’appel plus cher que ses concurrents selon une décision de l’Arcep soit 2,4 centimes d’euro par minute pour la terminaison d’appel (0,9 centime de plus que ses concurrents).
Il y est sous-entendu que Free aurait abusé l’Arcep lors des tests de couverture, « Il est vrai qu’il existe des techniques pour ouvrir un réseau en couverture, mais sans avoir la capacité à écouler le trafic » précisent-ils.
Le lancement de l’offre Free mobile s’est effectué sans aucune publicité, grâce à un buzz médiatique exceptionnel, relayé par les réseaux sociaux. L’habileté de Xavier Niel lui a permis de disposer d’un avantage concurrentiel dont aucun de ses concurrents n’a pu bénéficier
Free mobile aurait eu une stratégie du coucou selon les syndicats CFE-CGC et UNSA Télécoms, en expliquant que « C’est donc doublement inacceptable d’insulter tout le marché comme il l’a fait lorsqu’on utilise, à plein régime, tout ce que les autres ont déjà construit, pour s’installer dans la place. En ce sens, Free mobile constitue une parfaite illustration de l’exploitation maximale du dogme néolibéral de la concurrence exacerbée. »
Free est accusé de « délocaliser massivement » ses centres d'appels. Le consommateur y gagne aujourd’hui. Les salariés ont perdu. Demain les citoyens paieront. Car ce n’est pas Xavier Niel qui financera les allocations chômage, ses nouveaux salariés seront au Maroc. Sans parler des insultes qui ont volé bas, dans les médias et dans les boutiques, créant de la tension entre les personnels de vente et les clients.
Et de conclure par un « Est-ce le modèle de société que veulent les Français ? Nous ne le croyons pas. »
Entre Orange et Free, qui sont liés par un accord d'itinérance, la situation risque de vite devenir très compliquée, tout dialogue risquant d’être très difficile à gérer.
(Source et illustration syndicats CFE-CGC et UNSA Télécoms)
Pour les syndicats CFE-CGC et UNSA Télécoms, « Free mobile est financé par ses concurrents via la terminaison d’appel », jusqu’au 31 décembre 2013, Free mobile pourra facturer la terminaison d’appel plus cher que ses concurrents selon une décision de l’Arcep soit 2,4 centimes d’euro par minute pour la terminaison d’appel (0,9 centime de plus que ses concurrents).
Il y est sous-entendu que Free aurait abusé l’Arcep lors des tests de couverture, « Il est vrai qu’il existe des techniques pour ouvrir un réseau en couverture, mais sans avoir la capacité à écouler le trafic » précisent-ils.
Le lancement de l’offre Free mobile s’est effectué sans aucune publicité, grâce à un buzz médiatique exceptionnel, relayé par les réseaux sociaux. L’habileté de Xavier Niel lui a permis de disposer d’un avantage concurrentiel dont aucun de ses concurrents n’a pu bénéficier
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Free mobile aurait eu une stratégie du coucou selon les syndicats CFE-CGC et UNSA Télécoms, en expliquant que « C’est donc doublement inacceptable d’insulter tout le marché comme il l’a fait lorsqu’on utilise, à plein régime, tout ce que les autres ont déjà construit, pour s’installer dans la place. En ce sens, Free mobile constitue une parfaite illustration de l’exploitation maximale du dogme néolibéral de la concurrence exacerbée. »
Free est accusé de « délocaliser massivement » ses centres d'appels. Le consommateur y gagne aujourd’hui. Les salariés ont perdu. Demain les citoyens paieront. Car ce n’est pas Xavier Niel qui financera les allocations chômage, ses nouveaux salariés seront au Maroc. Sans parler des insultes qui ont volé bas, dans les médias et dans les boutiques, créant de la tension entre les personnels de vente et les clients.
Et de conclure par un « Est-ce le modèle de société que veulent les Français ? Nous ne le croyons pas. »
Entre Orange et Free, qui sont liés par un accord d'itinérance, la situation risque de vite devenir très compliquée, tout dialogue risquant d’être très difficile à gérer.
(Source et illustration syndicats CFE-CGC et UNSA Télécoms)