Eorezo - Lo.st condamné pour des liens commerciaux des marques de la SNCF
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Rubrique Internet
Le 28 octobre dernier, Lo.st a été condamnée par la cour d’appel de Paris à 250 000 € de dommages et intérêts pour le détournement de clientèle et des bénéfices réalisés au détriment de la SNCF. La cour d’appel de Paris a confirmé le jugement du 11 juin 2010 en prévoyant 100 000 € supplémentaires pour l’indemnisation de la société de transport.
Lo.st, est un moteur de recherche ou plutôt une page d’accueil de moteur de recherche, interface qui propose dans ses résultats de recherche, les résultats naturels du moteur de recherche Google. Certains connaissent Lo.st, pour avoir eu le plus grand mal à changer leurs pages d’accueil suite à l’installation d’un logiciel de Eorezo, page de démarrage qui était devenue celle de Lo.st.
Il a été reproché à Lo.st d’avoir proposé des liens commerciaux ayant l’apparence des annonces commerciales d’Adsense sur des requêtes telles que « voyages-sncf .com » ou « voyage-sncf » ou « tgv » et qui redirigeait l’internaute vers des sites similaires à ceux de la SNCF.
Selon Legalis.net, « Lo.st se défend en affirmant qu’elle affiche les résultats naturels provenant exclusivement du flux de données mis à disposition dans le cadre d’un partenariat avec Google. Mais comme en première instance, Lo.st n’a pas été en mesure de prouver l’existence d’un tel accord. »
La cour d’appel de Paris en a conclu que « la société Eorezo dans le cadre du programme AdSense a mis en place son propre système d’annonces commerciales qui s’affichent avant les résultats naturels de Google tout en faisant croire qu’ils proviennent du moteur de recherche Google ».
(Illustration site Internet SNCF - source Legalis.net)
Il a été reproché à Lo.st d’avoir proposé des liens commerciaux ayant l’apparence des annonces commerciales d’Adsense sur des requêtes telles que « voyages-sncf .com » ou « voyage-sncf » ou « tgv » et qui redirigeait l’internaute vers des sites similaires à ceux de la SNCF.
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Selon Legalis.net, « Lo.st se défend en affirmant qu’elle affiche les résultats naturels provenant exclusivement du flux de données mis à disposition dans le cadre d’un partenariat avec Google. Mais comme en première instance, Lo.st n’a pas été en mesure de prouver l’existence d’un tel accord. »
La cour d’appel de Paris en a conclu que « la société Eorezo dans le cadre du programme AdSense a mis en place son propre système d’annonces commerciales qui s’affichent avant les résultats naturels de Google tout en faisant croire qu’ils proviennent du moteur de recherche Google ».
(Illustration site Internet SNCF - source Legalis.net)