La première trace du nuage radioactif de Fukushima relevée par la Criirad
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La Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) dans un communiqué sur son site internet nous informe que la première trace du panache radioactif en provenance de la centrale nucléaire de Fukushima a été relevée pour la première fois en Drôme-Ardèche.
Sur la page consacrée aux retombées sur la France des rejets radioactifs de la centrale nucléaire de Fukushima Daichi, la Criirad indique avoir détecté un faible niveau d’iode 131 dans l’eau de pluie, le laboratoire de la CRIIRAD ayant analysé au cours de la nuit, par spectrométrie gamma, un échantillon d’eau de pluie collecté sur le secteur de Valence et globalement représentatif du dépôt sur Drôme-Ardèche, échantillon qui correspond à la pluie tombée à Toulaud, en Ardèche, à 5 km à l’ouest / sud-ouest de Valence, du dimanche 27 mars - 10 h 30 au lundi 28 mars - 8 h.
La Criirad explique « qu’un seul radionucléide artificiel a été détecté (1) : il s’agit de l’iode 131. L’activité est de 0,7 Bq/l +/- 0,38 Bq/l (marge d’incertitude associée à la mesure.
../..
Il faut considérer que la contamination de l’air va se prolonger pendant au minimum 15 jours et que les activités de l’air, et par conséquent de l’eau de pluie, seront probablement supérieures à ce qui est mesuré actuellement. »
C’est très peu (...) il n'y a pas de quoi affoler les gens. Mais c'est une preuve qu'il y a bien eu dans la région un phénomène de particules radioactives dans l'atmosphère a indiqué à l'AFP Roland Desbordes, le président de la Criirad.
Pour rappel en 1986, les retombées d’iode 131 sur la France, suite au passage du « nuage » de Tchernobyl, avaient typiquement varié selon les régions, de 1 000 Bq/m2 à 200 000 Bq/m2 (avec des secteurs encore plus touchés) selon la Criirad.
En attendant, tous nos regards restent tournés vers le Japon ou les techniciens et pompiers de la centrale nucléaire de Fukushima tentent l’impossible au péril de leurs vies pour éviter une catastrophe nucléaire, écologique et humaine, qui serait sans aucun doute possible pire que celle de Tchernobyl.
Plus d’informations sur le site officiel de la Criirad
Criirad
(Illustration Météo France IRSN)
Tags: crirad radioactivité france - fukushima plutonium - criirad 1 avril radioactivité detecté en france - nuage radioactif 01/04/2011 - actualité radioactivité en France
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La Criirad explique « qu’un seul radionucléide artificiel a été détecté (1) : il s’agit de l’iode 131. L’activité est de 0,7 Bq/l +/- 0,38 Bq/l (marge d’incertitude associée à la mesure.
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Il faut considérer que la contamination de l’air va se prolonger pendant au minimum 15 jours et que les activités de l’air, et par conséquent de l’eau de pluie, seront probablement supérieures à ce qui est mesuré actuellement. »
C’est très peu (...) il n'y a pas de quoi affoler les gens. Mais c'est une preuve qu'il y a bien eu dans la région un phénomène de particules radioactives dans l'atmosphère a indiqué à l'AFP Roland Desbordes, le président de la Criirad.
Pour rappel en 1986, les retombées d’iode 131 sur la France, suite au passage du « nuage » de Tchernobyl, avaient typiquement varié selon les régions, de 1 000 Bq/m2 à 200 000 Bq/m2 (avec des secteurs encore plus touchés) selon la Criirad.
En attendant, tous nos regards restent tournés vers le Japon ou les techniciens et pompiers de la centrale nucléaire de Fukushima tentent l’impossible au péril de leurs vies pour éviter une catastrophe nucléaire, écologique et humaine, qui serait sans aucun doute possible pire que celle de Tchernobyl.
Plus d’informations sur le site officiel de la Criirad
Criirad
(Illustration Météo France IRSN)
Tags: crirad radioactivité france - fukushima plutonium - criirad 1 avril radioactivité detecté en france - nuage radioactif 01/04/2011 - actualité radioactivité en France