Facebook – Discuter de sa hiérarchie c’est le licenciement assuré
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Rubrique Internet
Nous vous mettions en garde il y a quelques mois sur les messages que vous laissiez sur le site de réseautage social Facebook, messages qui pouvaient être lus par tout à chacun et avoir de fâcheuses conséquences, surtout si la teneur de ces derniers étaient plus que limite et nous avions parlé des deux ex-salariés du groupe Alten qui contestaient leurs licenciements devant le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt.
Tout avait commencé par une discussion sur Facebook un samedi soir, donc en dehors des heures de travail, entre trois salariés du groupe Alten, discussion assez critique envers la hiérarchie du groupe. Le problème c’est qu’une personne qui a lu les messages en a fait une copie et la transmise à la direction d'Alten.
Résultat de cette discussion : licenciement des trois salariés pour « incitation à la rébellion et dénigrement » dont deux avaient porté l’affaire devant les prud'hommes, le troisième ayant conclu un arrangement à l’amiable avec le groupe Alten.
Et le conseil des prud’hommes de Boulogne-Billancourt vient de rendre son verdict. Il a estimé que « la page Facebook mentionnant les propos incriminés constitue un moyen de preuve licite du caractère bien-fondé du licenciement ».
Maintenant, vous voila prévenu, et si comme ces trois employés vous vous mettez à dénigrer votre entreprise sur Facebook, gare au retour de bâton. Ah, pour finir, le premier avait juste écrit de manière ironique « faire partie d’un club des néfastes » ce à quoi les deux autres avaient répondu « bienvenue au club ».
Résultat de cette discussion : licenciement des trois salariés pour « incitation à la rébellion et dénigrement » dont deux avaient porté l’affaire devant les prud'hommes, le troisième ayant conclu un arrangement à l’amiable avec le groupe Alten.
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Et le conseil des prud’hommes de Boulogne-Billancourt vient de rendre son verdict. Il a estimé que « la page Facebook mentionnant les propos incriminés constitue un moyen de preuve licite du caractère bien-fondé du licenciement ».
Maintenant, vous voila prévenu, et si comme ces trois employés vous vous mettez à dénigrer votre entreprise sur Facebook, gare au retour de bâton. Ah, pour finir, le premier avait juste écrit de manière ironique « faire partie d’un club des néfastes » ce à quoi les deux autres avaient répondu « bienvenue au club ».