Facebook - un enfant handicapé pris pour cible
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et mis à jour le
Rubrique Internet
Alors que le film The social Network sort dans les salles de cinéma de l’hexagone aujourd’hui, film qui retrace la genèse du site de réseautage social aux 500 millions de membres, un film de David Fincher qui retrace l'épopée de Facebook et de son fondateur Mark Zuckerberg, le coté obscure de Facebook fait de nouveau la une des médias.
Cette fois-ci c’est la page du père du petit Rayan, 7 ans et demi atteint de leucodystrophie qui fait l’objet d’attaques verbales de la part d’internautes qui se cache derrière des pseudonymes, allant jusqu’à souhaiter la mort du petit garçon, n’hésitant pas a créer d’autres pages aux titres plus qu’évocateurs « Castrons Toto afin qu'il ne reproduise plus de Rayan » « Pour que la pitié soit côtée en bourse »… plus pire les unes que les autres.
Le père de Rayan expliquait sur sa page que « Ce que ces gens ont écrit sur Facebook au sujet de mon fils, c’est tout bonnement inimaginable. C’est dégueulasse. Sous couvert d’humour noir, ils souhaitent la mort d’un enfant handicapé. Nous ne sommes pas les premiers parents victimes de ces attaques lâches et anonymes, mais moi j’ai décidé de réagir. » Claude Mathieu est chauffeur de bus à Nîmes. Il est le papa d’un petit Rayan, 7 ans et demi, atteint de leucodystrophie. Une maladie terrible, qui attaque le système nerveux central et n’offre aujourd’hui aucun espoir de guérison. Rayan ne parle pas, ne bouge pas, peine à tenir sa tête, et est nourri par sonde. Mais si son regard ne se fixe pas, il n’en comprend pas moins ce qui se passe. », propos qui ont été repris sur la page » « Pour que la pitié soit côtée en bourse ».
Comme le dit si justement le père de Rayan, « Facebook permet la création rapide d'une page. Cela est simple, pratique peut servir de bonnes causes. Cependant, cette facilité permet aussi la création de pages nauséabondes dont les créateurs se targuent d'utiliser un humour noir. Ils se disent être des "trolls". Le but de cette page est d'être un "lieu" ou ces page...s seront exposées dans le but d'être signalées au plus vite par vous. »
Mais le problème c’est qu’il est très difficile de faire interdire ce type d’écrit, qui plus est sur Facebook, car même les comptes fermés, les propos retirés, quand cela est fait par les modérateurs de Facebook, ces derniers sont aussitôt recréés.
Le père de Rayan a décidé de porter l’affaire devant la justice. Même si ces personnes se sentent « à l’abri » derrière leurs pseudos, il faut savoir que Facebook conserve les logs (adresses IP de connexion aux comptes) de ses membres et que de cette manière il est tout à fait possible de remonter jusqu’à la source des propos.
A quand une modernisation de la loi Internet pour sanctionner plus sévèrement ce type de dérive ?
Le père de Rayan expliquait sur sa page que « Ce que ces gens ont écrit sur Facebook au sujet de mon fils, c’est tout bonnement inimaginable. C’est dégueulasse. Sous couvert d’humour noir, ils souhaitent la mort d’un enfant handicapé. Nous ne sommes pas les premiers parents victimes de ces attaques lâches et anonymes, mais moi j’ai décidé de réagir. » Claude Mathieu est chauffeur de bus à Nîmes. Il est le papa d’un petit Rayan, 7 ans et demi, atteint de leucodystrophie. Une maladie terrible, qui attaque le système nerveux central et n’offre aujourd’hui aucun espoir de guérison. Rayan ne parle pas, ne bouge pas, peine à tenir sa tête, et est nourri par sonde. Mais si son regard ne se fixe pas, il n’en comprend pas moins ce qui se passe. », propos qui ont été repris sur la page » « Pour que la pitié soit côtée en bourse ».
Comme le dit si justement le père de Rayan, « Facebook permet la création rapide d'une page. Cela est simple, pratique peut servir de bonnes causes. Cependant, cette facilité permet aussi la création de pages nauséabondes dont les créateurs se targuent d'utiliser un humour noir. Ils se disent être des "trolls". Le but de cette page est d'être un "lieu" ou ces page...s seront exposées dans le but d'être signalées au plus vite par vous. »
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Mais le problème c’est qu’il est très difficile de faire interdire ce type d’écrit, qui plus est sur Facebook, car même les comptes fermés, les propos retirés, quand cela est fait par les modérateurs de Facebook, ces derniers sont aussitôt recréés.
Le père de Rayan a décidé de porter l’affaire devant la justice. Même si ces personnes se sentent « à l’abri » derrière leurs pseudos, il faut savoir que Facebook conserve les logs (adresses IP de connexion aux comptes) de ses membres et que de cette manière il est tout à fait possible de remonter jusqu’à la source des propos.
A quand une modernisation de la loi Internet pour sanctionner plus sévèrement ce type de dérive ?