Le sénateur Masson ne connaît pas Twitter, Deezer et l’iPad
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et mis à jour le
Rubrique Internet
Il y a quelques jours, le sénateur Jean-Louis Masson a créé le tollé sur Internet, avec la proposition d’une loi sur la fin de l’anonymisation des blogueurs, Jean-Louis Masson souhaitant que chaque auteur d’un blog, twit, page Facebook, et on peut encore en citer, puisse être clairement identifié. Mais aujourd’hui, c’est une vidéo de son interview sur RMC qui fait le buzz sur Internet.
En effet, le problème pour cette proposition de loi, c’est que le sénateur Masson ne semble rien connaître d’Internet, mais surtout qu’il ne s’en sert pas. Et là, les internautes ne vont sûrement pas le rater et il risque de devenir la risée d’Internet dans les prochaines heures, car faire une proposition de loi sur un « produit » que l’on ne connaît pas et que l’on n’utilise pas, cela ne fait pas très sérieux et crédible.
Et le plus drôle dans cette histoire c’est qu’il s’est descendu en flèche tout seul, comme un grand, au micro de la radio RMC.
Invité de l’émission « Les Grandes Gueules », le journaliste lui explique qu’il va tester ses connaissances technologiques et cela avec un quizz en trois noms, puis il lui demande s’il sait ce qu’est Twitter, ce à quoi le sénateur Jean-Louis Masson répond « Non. Et je ne cherche pas à le savoir ». Ensuite le journaliste poursuit avec le second quizz « C’est quoi l’iPad ? » et la réponse du sénateur est « Ca ne m’intéresse pas ! » et à la dernière question « Et Deezer ? », il répond « Ca ne m’intéresse pas non plus ».
Et histoire d’enfoncer le clou, le journaliste explique qu’il est donc un « Un sénateur qui veut légiférer sur Internet, mais qui n'y connait rien ».
Pour essayer de se défendre, dans cette discussion sur laquelle il sent qu’il perd pied, le sénateur Masson ajoute « Je crois que, on est pas là pour entrer dans la technique ou quoi que ce soit. Je me sers, ou plutôt ma secrétaire ne se sert d’Internet que pour envoyer… »
Et là, ou l’on comprend toute la subtilité de cette proposition de loi c’est quand il explique que « Moi je ne suis pas imprimeur ni journaliste, mais n’empêche que disons si à la presse écrite ou l’on écrit des insanités sur moi je tiens quand même à poser le problème. »
Hé oui, le sénateur Jean-Louis Masson propose une loi qui lui permettra de savoir qui écrit des insanités sur lui. Rien de plus. Pas sûr que cette loi voit le jour, avec ce qui vient de se passer. On se demande d’ailleurs s’il connaît Facebook et Google.
Et le plus drôle dans cette histoire c’est qu’il s’est descendu en flèche tout seul, comme un grand, au micro de la radio RMC.
Invité de l’émission « Les Grandes Gueules », le journaliste lui explique qu’il va tester ses connaissances technologiques et cela avec un quizz en trois noms, puis il lui demande s’il sait ce qu’est Twitter, ce à quoi le sénateur Jean-Louis Masson répond « Non. Et je ne cherche pas à le savoir ». Ensuite le journaliste poursuit avec le second quizz « C’est quoi l’iPad ? » et la réponse du sénateur est « Ca ne m’intéresse pas ! » et à la dernière question « Et Deezer ? », il répond « Ca ne m’intéresse pas non plus ».
Et histoire d’enfoncer le clou, le journaliste explique qu’il est donc un « Un sénateur qui veut légiférer sur Internet, mais qui n'y connait rien ».
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Pour essayer de se défendre, dans cette discussion sur laquelle il sent qu’il perd pied, le sénateur Masson ajoute « Je crois que, on est pas là pour entrer dans la technique ou quoi que ce soit. Je me sers, ou plutôt ma secrétaire ne se sert d’Internet que pour envoyer… »
Et là, ou l’on comprend toute la subtilité de cette proposition de loi c’est quand il explique que « Moi je ne suis pas imprimeur ni journaliste, mais n’empêche que disons si à la presse écrite ou l’on écrit des insanités sur moi je tiens quand même à poser le problème. »
Hé oui, le sénateur Jean-Louis Masson propose une loi qui lui permettra de savoir qui écrit des insanités sur lui. Rien de plus. Pas sûr que cette loi voit le jour, avec ce qui vient de se passer. On se demande d’ailleurs s’il connaît Facebook et Google.