Licenciés pour avoir discuté de leur hiérarchie sur Facebook
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Rubrique Internet
Va-t-il falloir faire attention à ce que vous écrivez sur Internet et en particulier sur le site de réseautage social Facebook ? Pour l’instant il n’y a pas de réponse à cette question, mais les deux ex-salariés du groupe Alten qui contestaient leurs licenciements hier devant le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt doivent sans doute se poser la même question.
Tout commence par une discussion sur Facebook un samedi soir, donc en dehors des heures de travail, entre trois salariés du groupe Alten, discussion assez critique envers la hiérarchie du groupe. Le problème c’est qu’une personne qui a lu les messages en a fait une copie et la transmise à la direction d'Alten.
Résultat de cette discussion : licenciement des trois salariés pour « incitation à la rébellion et dénigrement » dont deux ont porté l’affaire devant les prud'hommes, le troisième ayant conclu un arrangement à l’amiable avec le groupe Alten.
Pour en revenir à notre question, le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt n’a pas réussi hier à se prononcer sur cette affaire, les conseillers n’ayant pu se mettre d’accord sur les responsabilités de chacune des parties.
La question est de savoir si une entreprise peut sanctionner ou licencier son employé pour des propos tenus en privés, car dans ce cas une discussion animée un samedi soir autour d’un verre envers sa hiérarchie est tout aussi sanctionnable.
Pour en revenir à cette affaire, une prochaine audience aura lieu avec un cinquième conseiller, issu du corps de la magistrature, et si les prud'hommes se prononcent pour l’entreprise, cela risque de faire jurisprudence et j’en connais qui se dépêcheront d’essayer d’effacer leurs propos virulents envers leurs entreprises sur Facebook, un peu trop tard sans doute, car un écrit sur Internet, même effacé reste, et nous vous le rappelons assez souvent.
En conclusion, ne vous épanchez pas sur Internet, car un jour ou l’autre vous aurez le retour de bâton.
Résultat de cette discussion : licenciement des trois salariés pour « incitation à la rébellion et dénigrement » dont deux ont porté l’affaire devant les prud'hommes, le troisième ayant conclu un arrangement à l’amiable avec le groupe Alten.
Pour en revenir à notre question, le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt n’a pas réussi hier à se prononcer sur cette affaire, les conseillers n’ayant pu se mettre d’accord sur les responsabilités de chacune des parties.
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La question est de savoir si une entreprise peut sanctionner ou licencier son employé pour des propos tenus en privés, car dans ce cas une discussion animée un samedi soir autour d’un verre envers sa hiérarchie est tout aussi sanctionnable.
Pour en revenir à cette affaire, une prochaine audience aura lieu avec un cinquième conseiller, issu du corps de la magistrature, et si les prud'hommes se prononcent pour l’entreprise, cela risque de faire jurisprudence et j’en connais qui se dépêcheront d’essayer d’effacer leurs propos virulents envers leurs entreprises sur Facebook, un peu trop tard sans doute, car un écrit sur Internet, même effacé reste, et nous vous le rappelons assez souvent.
En conclusion, ne vous épanchez pas sur Internet, car un jour ou l’autre vous aurez le retour de bâton.