McAfee l'étude de l’impact environnemental du Spam
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Rubrique Internet
McAfee a mis en ligne il y a quelques jours une études qui va sans nul doute nous faire voir autrement les spams, les messages non désirés que nous recevons quotidiennement dans nos boites mail. McAfee démontre par le biais de cette étude que le spam n'est pas seulement une nuisance, mais il est préjudiciable à l'environnement et apporte une contribution importante au gaz à effet de serre (GES).
Intitulée Carbon Footprint of Spam, l’étude met en avant la quantité d’énergie nécessaire pour transmettre, traiter et surtout filtrer les spams, qui à ce jour représente près de 85% de la totalité des mails que nous recevons chaque jour. Le parcours de la totalité du spam mondial représente au total une consommation énergétique de 33 milliards de kilowatt-heures (kWh), soit 33 térawattheures ( TWh). En comparaison, c'est l'équivalent de l'électricité utilisée dans 2,4 millions de foyers, avec les mêmes émissions de GES (gaz à effet de serre) ou de 3,1 millions de voitures qui consommeraient 7,5 milliards de litres d'essence.
Jeff Green nous explique que « comme le monde est confronté au problème grandissant des changements climatiques, cette étude met en évidence que le spam a une immense répercutions financières tant pour les entreprises que pour les particuliers et par conséquence un impact sur l’environnement ». Selon Jeff Green il faut traquer le spam à la source, en démantelant les sociétés ou personnes émettrices de spams, que chercher à améliorer les techniques de filtrage du spam. Cela permettrait d’économiser des millions d’euros, millions d’euros qui pourront servir à investir dans des projets visant à réduire les émissions de carbone.
Pour rappel, en 2008 le démantèlement de McColo, un des plus gros spammeurs si ce n’est le plus gros, avait permis de faire chuter le volume total de spams de près de 70% durant quelques jours. Pour faire un calcul fort simple, sachez que chaque spam que vous recevez représente en moyenne 0,3 grammes de CO2. Faits le compte des spams que vous recevez chaque année et imaginez cela à l’échelle de la planète Internet. Cette étude devrait sans doute faire réfléchir les gouvernements et les inciter à investir dans la lutte contre les sociétés émettrices de spams.
Pour y lire l’étude complète (inscription nécessaire) rendez-vous sur le site de McAffee :
Carbon Footprint of Spam
Source Mcaffee
Jeff Green nous explique que « comme le monde est confronté au problème grandissant des changements climatiques, cette étude met en évidence que le spam a une immense répercutions financières tant pour les entreprises que pour les particuliers et par conséquence un impact sur l’environnement ». Selon Jeff Green il faut traquer le spam à la source, en démantelant les sociétés ou personnes émettrices de spams, que chercher à améliorer les techniques de filtrage du spam. Cela permettrait d’économiser des millions d’euros, millions d’euros qui pourront servir à investir dans des projets visant à réduire les émissions de carbone.
Pour rappel, en 2008 le démantèlement de McColo, un des plus gros spammeurs si ce n’est le plus gros, avait permis de faire chuter le volume total de spams de près de 70% durant quelques jours. Pour faire un calcul fort simple, sachez que chaque spam que vous recevez représente en moyenne 0,3 grammes de CO2. Faits le compte des spams que vous recevez chaque année et imaginez cela à l’échelle de la planète Internet. Cette étude devrait sans doute faire réfléchir les gouvernements et les inciter à investir dans la lutte contre les sociétés émettrices de spams.
Pour y lire l’étude complète (inscription nécessaire) rendez-vous sur le site de McAffee :
Carbon Footprint of Spam
Source Mcaffee