Des espiogiciels pour renseigner la police ?
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La justice doit de plus en plus faire face à l'ingéniosité des malfrats en tout genre. Pour cela, il faut qu'elle s'en donne les moyens. Afin de combattre le crime organisé et aussi la pédophilie, la prochaine loi d'orientation sur la sécurité devrait autoriser les services de police à insérer des espiogiciels ( Spywares ou logiciels espion ) sur les Mac et PC.
En fait, il s'agira de placer des clés de connexion ( ressemblantes à des clés USB dans la plupart des cas ) afin d'espionner des suspects concernant des enquêtes sur la délinquance organisée.
Cette surveillance ne devrait être accordée que dans les affaires les plus graves ( terrorisme, pédophilie, meurtre, torture, trafic de stupéfiants et d'armes, enlèvements, séquestration, proxénétisme, extorsion, fausse monnaie, blanchiment ainsi que l'aide à l'entrée et séjour d'un étranger, les faits étant commis en bande ) et serait de toute façon sous la tutelle du juge d'instruction et du juge des libertés et de la détention, tout du moins pour les enquêtes préliminaires.
Le procédé semble simple au premier abord: il s'agit d'installer à distance des chevaux de troie qui seront chargés de renseigner la police sur tout ce qui entre ou sort d'un PC ou d'un Mac.La manière de procéder semble toutefois se heurter à quelques difficultés. Le mieux est d'installer à distance un espiogiciel ( logiciel espion ou Spyware ).
Mais beaucoup d'utilisateurs sont maintenant équipés de logiciels de nettoyage et parefeux ( Firewall ) divers.
Biensur, la police peut négocier avec les éditeurs de logiciels anti-spywares de ne pas signaler les espiogiciels d'enquête mais ceux-ci sont-ils prêts à le faire?
Reste toutefois que Michèle Alliot-Marie devrait présenter cette autorisation dite "spéciale" en conseil des ministres au début de l'année prochaine et que cette autorisation devrait apparaitre noir sur blanc dans la future loi d'orientation et de programmation pour le sécurité intérieure.
Cette surveillance ne devrait être accordée que dans les affaires les plus graves ( terrorisme, pédophilie, meurtre, torture, trafic de stupéfiants et d'armes, enlèvements, séquestration, proxénétisme, extorsion, fausse monnaie, blanchiment ainsi que l'aide à l'entrée et séjour d'un étranger, les faits étant commis en bande ) et serait de toute façon sous la tutelle du juge d'instruction et du juge des libertés et de la détention, tout du moins pour les enquêtes préliminaires.
Le procédé semble simple au premier abord: il s'agit d'installer à distance des chevaux de troie qui seront chargés de renseigner la police sur tout ce qui entre ou sort d'un PC ou d'un Mac.La manière de procéder semble toutefois se heurter à quelques difficultés. Le mieux est d'installer à distance un espiogiciel ( logiciel espion ou Spyware ).
Mais beaucoup d'utilisateurs sont maintenant équipés de logiciels de nettoyage et parefeux ( Firewall ) divers.
Biensur, la police peut négocier avec les éditeurs de logiciels anti-spywares de ne pas signaler les espiogiciels d'enquête mais ceux-ci sont-ils prêts à le faire?
Reste toutefois que Michèle Alliot-Marie devrait présenter cette autorisation dite "spéciale" en conseil des ministres au début de l'année prochaine et que cette autorisation devrait apparaitre noir sur blanc dans la future loi d'orientation et de programmation pour le sécurité intérieure.