Amazon, vers la fin de la gratuité des livraisons ?
Afin de faire respecter ce jugement, à moins qu’Amazon ne fasse de même qu’Alapage et ne se pourvoisse en cassation, il sera astreint à 1000 euros par jour dans le cas d’un non respect de la condamnation, 10 jours après le jugement, histoire de lui laisser le temps de se retourner.
De notre coté, sans entrer en polémique nous trouvons cette décision un peu absurde car elle ne reflète en rien un acte de concurrence déloyale comme il lui a été reproché, le SLF estimant que faire de la livraison gratuite s’apparentait à une sorte de promotion ou rabais.
Nous dirons que c’est une bonne façon d’inciter les internautes à acheter plus de livres, ce qui ne pénalise en rien les éditeurs, loin de là.
Les libraires auraient-il tout comme l’industrie du disque loupé le virage d’internet. Il semble que cela soit le cas.
Ah, il reste encore une question. Et qu’en est-il pour la Fnac qui lui aussi propose des livres en livraison gratuite ?
Affaire à suivre.