Cyber-mendicité
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Karyn a trop utilisé sa carte bancaire. Cette new-yorkaise de 30 ans a contracté 20 000 dollars de dettes.
Alors, pour rembourser, elle a eu une idée : plutôt que de faire la manche dans la rue, elle en appelle à la générosité des passants sur Internet. On appelle ça la cyber-mendicité. Karyn a créé son site Web : savekaryn.com. En un an, elle a recueilli 13 000 dollars de dons. Paiement sécurisé par carte bancaire.
Karyn n'est pas la seule. Les cyber-mendiants se multiplient aux Etats-Unis.
Rich Schmidt, un autre américain, s'est dit que si 1% des internautes voulaient bien lui donner 1 dollar, il deviendrait riche. Grâce à son site sendeadollar.com, il a récolté 5000 dollars en trois ans. Pas de quoi arrêter de travailler mais de quoi encourager les autres à en faire autant.
Il y a Jacqui, une jeune fille défigurée dans un accident de voiture, qui en appelle à la générosité des internautes pour payer ses frais médicaux.
Il y a Michel qui se faire refaire la poitrine et qui appel pathétique avec cette formule : "mes seins sont entre vos mains".
Certains n'offrent rien du tout en échange de la générosité des internautes.
D'autres jouent la carte de l'humour.
Un jeune homme offre de la publicité sur son torse. Pour 20 dollars, il inscrit votre slogan sur sa poitrine et il vous envoie la photo.
Un étudiant britannique "loue" virtuellement des parties de son corps pour payer ses études. En précisant qu'il n'en détachera aucune pour vous l'envoyer …
Apparemment, ce phénomène n'a pas encore gagné la France. Selon Benoit Tabaka, du forum des droits sur l'Internet, ce ne serait pas illégal. La mendicité n'est plus un délit depuis 1994 à condition de déclarer ses dons et de ne pas mentir sur le motif.
Quant à Karyn, l'américaine pionnière, elle a reconverti son site Internet en site d'information pour tous les cyber-mendiants. Elle dit qu'elle va reverser les 13 000 dollars qu'elle a gagné à une association caritative. Il faut dire qu'entre temps elle est devenu célèbre et elle écrit un livre pour raconter son histoire.
PS:ils n'ont pas d'argent , mais des idées
Karyn n'est pas la seule. Les cyber-mendiants se multiplient aux Etats-Unis.
Rich Schmidt, un autre américain, s'est dit que si 1% des internautes voulaient bien lui donner 1 dollar, il deviendrait riche. Grâce à son site sendeadollar.com, il a récolté 5000 dollars en trois ans. Pas de quoi arrêter de travailler mais de quoi encourager les autres à en faire autant.
Il y a Jacqui, une jeune fille défigurée dans un accident de voiture, qui en appelle à la générosité des internautes pour payer ses frais médicaux.
Il y a Michel qui se faire refaire la poitrine et qui appel pathétique avec cette formule : "mes seins sont entre vos mains".
Certains n'offrent rien du tout en échange de la générosité des internautes.
D'autres jouent la carte de l'humour.
Un jeune homme offre de la publicité sur son torse. Pour 20 dollars, il inscrit votre slogan sur sa poitrine et il vous envoie la photo.
Un étudiant britannique "loue" virtuellement des parties de son corps pour payer ses études. En précisant qu'il n'en détachera aucune pour vous l'envoyer …
Apparemment, ce phénomène n'a pas encore gagné la France. Selon Benoit Tabaka, du forum des droits sur l'Internet, ce ne serait pas illégal. La mendicité n'est plus un délit depuis 1994 à condition de déclarer ses dons et de ne pas mentir sur le motif.
Quant à Karyn, l'américaine pionnière, elle a reconverti son site Internet en site d'information pour tous les cyber-mendiants. Elle dit qu'elle va reverser les 13 000 dollars qu'elle a gagné à une association caritative. Il faut dire qu'entre temps elle est devenu célèbre et elle écrit un livre pour raconter son histoire.
PS:ils n'ont pas d'argent , mais des idées