Jour de la marmotte : pourquoi le 2 février est-il associé à la marmotte ?
Publié le dimanche 02 février 2025 08h06
Chaque année, le 2 février, une petite créature velue devient la star d’un jour : la marmotte. Selon une tradition nord-américaine, son comportement permettrait de prédire la durée de l’hiver. Si elle voit son ombre en sortant de son terrier, le froid persistera six semaines de plus, tandis qu’un ciel nuageux annoncerait l’arrivée du printemps. Mais cette journée ne se limite pas à cette superstition. Elle est aussi l’occasion de mettre en lumière un animal emblématique des montagnes, dont le mode de vie fascine autant qu’il inspire. Cette coutume populaire, qui s’étend bien au-delà de son territoire d’origine, est également ancrée dans l’imaginaire collectif grâce au cinéma.
Marmotte qui sort de son terrier en hiver ( Crédit : Alex.I Grok )
Le Jour de la marmotte : entre tradition et nature
Le 2 février marque une journée singulière en Amérique du Nord : le Jour de la marmotte. Selon la croyance populaire, l’observation de cet animal permettrait de prédire la durée de l’hiver. Si elle aperçoit son ombre en sortant de son terrier, cela signifierait six semaines de froid supplémentaire. À l’inverse, un ciel couvert annoncerait une arrivée précoce du printemps. Cette coutume, bien ancrée dans la culture nord-américaine, trouve un écho particulier dans nos montagnes européennes, où ces petits rongeurs vivent au rythme des saisons.
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Le jour de la marmotte (en anglais : Groundhog Day) est un événement célébré en Amérique du Nord le jour de la Chandeleur, soit le 2 février. Selon la tradition, ce jour-là, on doit observer l’entrée du terrier d’une marmotte. Si elle émerge et ne voit pas son ombre parce que le temps est nuageux, l’hiver laissera bientôt place au printemps. En revanche, si elle voit son ombre parce que le temps est lumineux et clair, elle sera effrayée et se réfugiera de nouveau dans son trou, et l’hiver continuera pendant six semaines supplémentaires. Wikipedia
Une habitante emblématique des montagnes
Si cette tradition est largement associée aux États-Unis et au Canada, la marmotte est aussi un symbole des paysages alpins. Présente dans les Hautes-Alpes et le Parc national des Écrins, elle évolue dans un environnement rude, marqué par des hivers rigoureux. Son mode de vie est adapté aux conditions extrêmes : chaque année, elle s’enfonce dans un profond sommeil pouvant durer jusqu’à six mois. Cette longue hibernation, qui l’aide à survivre aux températures glaciales, a probablement inspiré la légende du 2 février.
La journée de la marmotte : entre mythe et réalité scientifique
Derrière l’aspect folklorique de cette journée se cache une observation bien réelle des cycles naturels. Les marmottes ne sortent pas précisément à date fixe et ne se préoccupent pas vraiment de leur ombre, mais leur réveil coïncide souvent avec l’adoucissement du climat. Cette fête rappelle ainsi à quel point les traditions peuvent être liées à l’observation du monde animal et à l’alternance des saisons, témoignant d’un lien profond entre l’homme et son environnement.
Un écho cinématographique indélébile avec « Un jour sans fin »
Difficile d’évoquer cette journée sans penser au film culte « Un jour sans fin », sorti en 1993. Dans cette comédie intemporelle, Bill Murray incarne un présentateur météo condamné à revivre encore et encore la même date : le Jour de la marmotte. Cette boucle temporelle, qui devient un cauchemar puis une opportunité de transformation personnelle, a marqué l’imaginaire collectif au point que l’expression est désormais utilisée pour illustrer une situation répétitive.
Au-delà de son ancrage culturel en Amérique du Nord et de sa popularité cinématographique, cette journée met en lumière une créature discrète mais essentielle à l’équilibre montagnard. Entre science et tradition, elle rappelle que la nature suit ses propres rythmes et que l’homme, malgré ses prédictions, reste toujours spectateur des caprices du climat.
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Et alors la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu
Derrière son apparente légèreté, le Jour de la marmotte incarne une connexion profonde entre l’homme et son environnement. Si la prédiction météorologique reste une légende, elle rappelle que l’observation de la nature joue un rôle essentiel dans notre compréhension du monde. Ce 2 février, qu’il annonce un hiver prolongé ou un printemps précoce, permet aussi de célébrer un animal fascinant, véritable emblème des montagnes.
Mais pour beaucoup, la marmotte évoque aussi une toute autre image, ancrée dans la culture populaire : celle d’une publicité pour les chocolats Milka diffusée en 1998. Réalisée par Chris Noonan, elle mettait en scène des animaux fabriquant du chocolat, et notamment une marmotte emballant une tablette dans du papier d’aluminium. La scène était racontée à une cliente incrédule (interprétée par Michèle Garcia), qui répondait, sceptique : « Mais bien sûr ! » Une réplique devenue culte, si bien que l’expression est aujourd’hui souvent utilisée… dans l’autre sens, avec humour et ironie.
Ce dimanche 2 février : un jour pas comme les autres
Derrière son apparente légèreté, le Jour de la marmotte incarne une connexion profonde entre l’homme et son environnement. Si la prédiction météorologique reste une légende, elle rappelle que l’observation de la nature joue un rôle essentiel dans notre compréhension du monde. Ce 2 février, qu’il annonce un hiver prolongé ou un printemps précoce, permet aussi de célébrer un animal fascinant, véritable emblème des montagnes. Que ce soit pour prédire la météo, inspirer le cinéma ou la publicité, ce petit rongeur n’a décidément pas fini de nous surprendre !
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.
