Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté : 575 millions de personnes d’ici à 2030
Publié le jeudi 17 octobre 2024 08h12
Nous sommes le jeudi 17 octobre 2024 et c’est la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, dont le thème retenu cette année est : « Mettre fin à la maltraitance sociale et institutionnelle et agir ensemble pour des sociétés justes, pacifiques et inclusives ». Une journée qui vise à mettre en pratique la dignité pour tous afin de tenter d’éradiquer la pauvreté dans le monde. L’élimination complète de l’extrême pauvreté pour tous dans le monde entier d’ici à 2030 est un objectif central du Programme de développement durable à l’horizon 2030, alors même que le nombre de personnes vivant avec moins de 2,15 dollars par jour a augmenté à 659 millions. Pour terminer le petit tour du Bemac de ce milieu de semaine, nous fêtons aussi les Baudoin.
La Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté 2024
La « Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté », célébrée chaque 17 octobre, a été instituée en 1992 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette date n’a pas été choisie au hasard. Elle commémore un événement survenu en 1987, où plus de 100 000 personnes se sont rassemblées à Paris, sur le Parvis des Droits de l’Homme, pour rendre hommage aux victimes de la misère. Depuis, ce jour est devenu un symbole fort de solidarité internationale envers les personnes en situation de pauvreté.
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Cette journée est l’occasion de rappeler l’importance de l’éradication de la pauvreté, un des plus grands défis auxquels l’humanité est confrontée. La pauvreté n’est pas seulement un manque de ressources financières, mais aussi un état qui limite l’accès à des droits fondamentaux tels que l’éducation, la santé ou encore l’accès à une alimentation adéquate. En soulignant les inégalités et les discriminations, la Journée internationale vise à renforcer la prise de conscience collective sur ce sujet. En 2024, l’accent est mis sur les efforts mondiaux visant à ne laisser personne de côté, conformément à l’Agenda 2030 pour le développement durable.
Mettre fin à la maltraitance sociale et institutionnelle en 2024
Le thème de 2024, « Mettre fin à la maltraitance sociale et institutionnelle et agir ensemble pour des sociétés justes, pacifiques et inclusives », met en lumière les abus dont sont victimes les personnes en situation de pauvreté. Il ne s’agit pas seulement d’une question d’inégalités économiques, mais d’une maltraitance systémique qui touche les droits fondamentaux des individus. Les institutions, par leur inaction ou des politiques discriminatoires, peuvent perpétuer ces injustices, aggravant l’exclusion et la marginalisation des plus vulnérables.
Le thème souligne également l’importance d’une mobilisation collective pour construire des sociétés où la justice sociale est une priorité. Cela nécessite de combattre à la fois les préjugés et les pratiques institutionnelles qui renforcent les inégalités. En favorisant la participation de chacun, y compris des personnes les plus marginalisées, on peut créer des communautés pacifiques et inclusives, où chaque citoyen a les mêmes opportunités et est traité avec respect. Ce combat vise à garantir une égalité réelle des chances, sans discrimination.
Si les tendances actuelles se maintiennent, 575 millions de personnes vivront encore dans l’extrême pauvreté́ et seulement un tiers des pays auront réduit de moitié́ leur niveau national de pauvreté́ d’ici à 2030. Nations Unies
Un objectif mondial ambitieux pour 2030
L’élimination de l’extrême pauvreté d’ici 2030 est un des piliers du Programme de développement durable des Nations Unies. Toutefois, les projections actuelles révèlent qu’environ 7 % de la population mondiale, soit 575 millions de personnes, continueront à vivre dans des conditions d’extrême pauvreté. Seul un tiers des pays devraient réussir à réduire de moitié leur niveau de pauvreté d’ici à cette date, un constat alarmant pour atteindre cet objectif.
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Les faiblesses de la protection sociale mondiale
Malgré l’expansion des dispositifs de protection sociale pendant la crise de la COVID-19, plus de 4 milliards de personnes dans le monde restent encore dépourvues de cette couverture. Les populations les plus vulnérables, notamment les jeunes et les personnes âgées, continuent d’être exclues des systèmes de protection sociale légale. Les écarts sont également visibles dans les dépenses publiques : les pays développés allouent des ressources bien plus conséquentes à l’éducation, à la santé et à la protection sociale que les économies émergentes.
Des investissements indispensables pour un avenir meilleur
Pour espérer renverser ces tendances, il est crucial d’intensifier les actions et les investissements visant à améliorer les perspectives économiques, renforcer l’accès à l’éducation et étendre la protection sociale à tous. Avec une légère hausse du taux mondial de pauvreté, qui atteint désormais 8,5 %, le nombre de personnes vivant avec moins de 2,15 dollars par jour a augmenté à 659 millions, soulignant l’urgence d’une réponse globale plus ambitieuse et coordonnée.
( Temps de lecture : 4 minutes | L’illustration de notre article provient de notre stagiaire Alex.I, avec une représentation personnelle d'un bidonville en arrière-plan et des silhouettes tendant les mains vers le ciel en symbole de solidarité et d'espoir. )
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.