Journée mondiale de la liberté de la presse 2024 : la presse au service de la planète

Pourquoi la Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée le 3 mai ?

La Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque année le 3 mai, revêt une importance capitale pour deux raisons majeures : commémorer la Déclaration de Windhoek et sensibiliser à l’importance de la liberté de la presse. En 1991, le 3 mai à Windhoek en Namibie, un groupe de journalistes africains se réunissait pour adopter la Déclaration de Windhoek. Ce texte historique souligne le rôle essentiel d’une presse libre et pluraliste dans le maintien de la démocratie et du développement. La Déclaration de Windhoek a joué un rôle crucial en tant que catalyseur dans la lutte pour la liberté de la presse en Afrique et dans le monde entier.



La Journée mondiale de la presse offre une occasion unique de rappeler aux gouvernements, aux organisations et aux individus leur responsabilité de respecter et de défendre la liberté de la presse. Elle constitue également un moment pour rendre hommage aux journalistes qui bravent les dangers pour informer le public et défendre la vérité. En 2024, la Journée mondiale de la liberté de la presse sera consacrée à l’importance du journalisme et de la liberté d’expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale actuelle. La prise de conscience de tous les aspects de la crise environnementale mondiale et de ses conséquences est essentielle pour construire des sociétés démocratiques, et le travail journalistique est indispensable à cette fin selon les Nations Unies.

31e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse

La 31e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse mettra en lumière le rôle significatif joué par la presse, le journalisme, l’accès et la diffusion de l’information, dans la promotion d’un avenir durable respectueux des droits individuels, de la diversité des voix et de l’égalité des genres. Cette journée vise à souligner l’importance cruciale de la liberté de la presse dans la construction d’une société informée, éclairée et démocratique, où chaque individu a la possibilité de s’exprimer et d’accéder à une information fiable et diversifiée.

En 2024, la Journée mondiale de la liberté de la presse sera consacrée à l’importance du journalisme et de la liberté d’expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale actuelle. La prise de conscience de tous les aspects de la crise environnementale mondiale et de ses conséquences est essentielle pour construire des sociétés démocratiques, et le travail journalistique est indispensable à cette fin. Cette journée mettra en évidence le rôle crucial des médias et des journalistes dans la sensibilisation du public, en fournissant des informations précises, en analysant les enjeux environnementaux et en encourageant le débat sur les actions à entreprendre pour relever ces défis.

Lutter contre la désinformation

Mais la liberté de la presse ne doit pas non plus signifier désinformation. Avec l’expansion d’Internet et des réseaux sociaux ces dernières années, il n’a jamais été aussi difficile de démêler le vrai du faux dans le flux d’informations continu que nous pouvons consulter chaque jour depuis notre Smartphone ou PC. Ces dernières semaines, la désinformation et la haine n’ont jamais occupé autant de place dans notre lecture quotidienne. De plus, la course aux articles sensationnalistes, voire aux articles putaclics, ne fait qu’empirer la situation. La banalisation de l’information, qui peut être produite par n’importe qui, nous rappelle qu’il est de plus en plus difficile de prendre le recul nécessaire pour nous forger notre propre opinion et que la manipulation des masses n’a jamais été aussi préoccupante.

Le classement 2024 de Reporters sans Frontières

Si vous vous demandez si l’herbe de la liberté de la presse est plus verte ailleurs, allez jeter un clic de souris sur le site Internet de Reporters sans frontières (RSF) qui publie son classement 2024 de 180 pays. Alors que la France était à la 24e place en 2023, elle se classe 21e en 2024, tout en précisant que : « Si le cadre légal et réglementaire est favorable à la liberté de la presse, les outils visant à lutter contre les conflits d’intérêts et à protéger la confidentialité des sources sont insuffisants, inadaptés et dépassés. L’absence de financement pérenne après la suppression de la redevance fragilise l’audiovisuel public. En dépit de l’adoption d’un nouveau schéma de maintien de l’ordre, plus respectueux des droits des journalistes lors des manifestations, les reporters continuent de faire l’objet de violences policières en plus des agressions de la part de manifestants ».

Le classement est à retrouver sur la page : « rsf.org/fr/classement » avec en dernière position la Érythrée, talonnée de peu par la Syrie, l’Afghanistan et la Corée du Nord. Et à la première place, l’on retrouve la Norvège suivie du Danemark et de la Suède.