Journée mondiale du véganisme ce 1er novembre 2023

Journée mondiale du véganisme ce 1er novembre

C’est la Journée mondiale du véganisme, également connue sous le nom de « World Vegan Day ». Elle est célébrée le 1er novembre chaque année. Elle a été créée en 1994 pour célébrer le 50e anniversaire de la création de la Vegan Society, une organisation fondée au Royaume-Uni en 1944 par Donald Watson et ses collaborateurs. Le terme « vegan » a été inventé par Donald Watson et désigne un mode de vie sans exploitation animale, y compris dans l’alimentation, l’habillement et d’autres aspects de la vie quotidienne.

1er novembre : anniversaire de la Vegan Society

Le choix du 1er novembre pour célébrer la Journée mondiale du véganisme est significatif, car il coïncide avec l’anniversaire de la Vegan Society. Cette journée a pour objectif de promouvoir les avantages du véganisme, de sensibiliser le public aux questions liées aux droits des animaux, à l’environnement, à la santé, et de mettre en avant les alternatives véganes dans l’alimentation, la mode et d’autres domaines. On peut aussi y lire sur Wikipédia que Louise Wallis, alors présidente de la Vegan Society UK, avait déclarée en 2011 que « nous savions que l’organisation avait été fondée en novembre 1944, mais nous ne connaissions pas la date exacte, j’ai donc décidé de choisir le 1er novembre. En partie parce que j’aimais l’idée que cette date coïncide avec Halloween et le jour des Morts, qui est une période traditionnellement festive. C’était à la fois approprié et de bon augure ».

C’est quoi la définition du véganisme ou être végane ?

Le véganisme est un mode de vie et une philosophie qui cherche à exclure autant que possible toute forme d’exploitation et de cruauté envers les animaux. Les personnes qui adoptent le véganisme, appelées « véganes » ou « végan », s’efforcent de ne pas utiliser ni consommer de produits d’origine animale dans leur alimentation, leur habillement, leurs cosmétiques et d’autres aspects de leur vie quotidienne. La définition du véganisme se base sur les principes suivants :

Alimentation : Les véganes n’entrent pas d’aliments d’origine animale dans leur alimentation. Cela signifie qu’ils évitent la viande, le poisson, les produits laitiers, les œufs, le miel et d’autres produits dérivés d’animaux. Ils se nourrissent principalement de fruits, légumes, céréales, légumineuses, noix, et graines.

Vêtements et mode : Les véganes choisissent des vêtements et des accessoires qui ne sont pas fabriqués à partir de matières d’origine animale comme le cuir, la laine, la soie ou la fourrure. Ils optent pour des alternatives véganes comme le coton, le lin, le polyester, le similicuir et d’autres matériaux synthétiques.

Cosmétiques et produits de soin : Les véganes préfèrent les produits de beauté et de soin qui ne sont pas testés sur les animaux et qui ne contiennent pas d’ingrédients d’origine animale. De nombreuses entreprises proposent des produits cosmétiques et de soin véganes, allant des savons aux produits de maquillage.

Autres produits et activités : Les véganes cherchent à minimiser leur utilisation de produits et services d’origine animale, ce qui peut inclure des domaines tels que l’habitat, le divertissement et les loisirs. Par exemple, ils peuvent éviter les produits de nettoyage testés sur les animaux, les zoos, les cirques qui utilisent des animaux, etc.

Sans devenir végane, doit-on manger moins de viande ?

Manger moins de viande peut avoir des avantages pour la santé, l’environnement et le bien-être animal, même si vous ne devenez pas nécessairement végane, végétalien ou végétarien. Il faut savoir que les régimes alimentaires riches en viande rouge et en charcuterie sont associés à un risque accru de maladies cardiaques, de diabète de type 2 et de certains types de cancer. En réduisant votre consommation de viande, vous pouvez contribuer à une alimentation plus équilibrée et réduire ces risques. Alors que nous essayons à tout prix à réduire notre empreinte sur Terre, à lutter contre le réchauffement climatique, l’industrie de l’élevage, en particulier celle de la viande rouge, a un impact environnemental significatif en termes d’émissions de gaz à effet de serre, de déforestation, de consommation d’eau et de pollution. En réduisant la consommation de viande, vous contribuez à réduire ces pressions environnementales et vous diminuez la demande de produits d’origine animale, ce qui peut contribuer à réduire l’exploitation et la souffrance animale dans l’industrie de l’élevage.

Sans pour autant adopter le véganisme, vous pouvez par exemple consacrer un ou plusieurs jours de la semaine à manger végétarien. Cela peut vous aider à explorer de nouvelles recettes et à réduire votre consommation de viande de manière progressive. Vous pouvez par exemple remplacer la viande par des protéines végétales. Cela sera l’occasion d’explorer de nouvelles saveurs avec des sources de protéines végétales comme les légumineuses ( haricots, lentilles, pois chiches ), le tofu, le tempeh, les noix et les graines. Ils peuvent être utilisés comme substituts de la viande dans de nombreuses recettes. Vous pouvez aussi essayer des plats végétariens ou végétaliens dans les restaurants pour diversifier votre perception de l’alimentation. En une phrase, soyez conscient de votre consommation de viande et rappelez-vous que réduire sa consommation de viande peut être un choix positif pour votre santé, l’environnement et le bien-être animal, même si vous ne devenez pas complètement végétalien ou végétarien.

Les défis du véganisme au quotidien dans une société de viandards

Le véganisme, en tant que mode de vie axé sur l’élimination totale des produits d’origine animale, comporte plusieurs défis. L’un des principaux défis réside dans l’adaptation à un régime alimentaire végétalien complet tout en maintenant un équilibre nutritionnel. Les végétaliens doivent veiller à obtenir suffisamment de protéines, de vitamines, de minéraux et d’autres nutriments essentiels, ce qui peut nécessiter une planification alimentaire minutieuse. De plus, trouver des options végétaliennes dans les restaurants et les zones géographiques où le véganisme n’est pas largement répandu peut être difficile. Les considérations sociales et culturelles peuvent également être un défi, car les végétaliens peuvent se heurter à des préjugés ou à des incompréhensions de la part de leur entourage.

Sur le plan environnemental, le défi du véganisme réside dans la disponibilité limitée de produits véganes dans certaines régions et la dépendance continue à l’agriculture intensive pour produire des cultures végétales. De plus, les végétaliens peuvent être confrontés à des problèmes liés à la substitution de produits d’origine animale par des alternatives végétales, car certaines de ces alternatives peuvent également être fortement transformées et emballées. En fin de compte, le véganisme nécessite une sensibilisation, une éducation et un engagement constants pour surmonter ces défis et vivre un mode de vie respectueux des animaux, de l’environnement et de la santé.

Journée mondiale du véganisme : bien plus qu’une simple célébration !

La Journée mondiale du véganisme est surtout l’occasion de sensibiliser le plus grand nombre aux effets de leur alimentation et de leurs choix de mode de vie sur les animaux, la planète et la santé humaine. Elle encourage la réflexion sur la manière dont les choix individuels peuvent avoir un impact sur ces domaines et incite à adopter un mode de vie plus respectueux des animaux et de l’environnement. Le véganisme vise à éviter l’exploitation des animaux autant que possible et à promouvoir des alternatives éthiques. Il est basé sur des préoccupations morales concernant les droits des animaux, ainsi que sur des considérations environnementales et de santé. Les véganes s’efforcent de vivre d’une manière qui réduit leur impact sur la souffrance animale et sur la planète.

( Temps de lecture : 3 minutes | L’illustration de notre article provient de RitaE sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )