Luisa Moreno : un Doodle en l’honneur du mois de l’héritage hispanique

Un Doodle sur Google qui célèbre Luisa Moreno

En l’honneur du Mois de l’Héritage Hispanique aux États-Unis, le Doodle d’aujourd’hui célèbre Luisa Moreno, une organisatrice syndicale, journaliste et militante guatémaltèque. L’illustration représente Luisa Moreno se tenant bras dessus bras dessous avec des personnes de différentes communautés qu’elle a soutenues tout au long de sa vie. Cette œuvre a été réalisée par l’artiste invitée Juliet Menendez, basée à Guatemala City, et elle rend hommage au travail et à l’impact de Luisa Moreno dans la défense des droits des travailleurs et des droits civils.

L’illustration du Doodle en image intitulé « celebrating Luisa Moreno » représente Luisa Moreno se tenant bras dessus bras dessous avec des personnes de différentes communautés qu’elle a soutenues tout au long de sa vie. Cette œuvre a été réalisée par l’artiste invitée Juliet Menendez, basée à Guatemala City, et elle rend hommage au travail et à l’impact de Luisa Moreno dans la défense des droits des travailleurs et des droits civils.

Qui était Luisa Moreno, la journaliste et militante guatémaltèque ?

Luisa Moreno était une militante syndicale, journaliste et militante guatémaltèque américaine qui a joué un rôle important dans le mouvement ouvrier et syndical aux États-Unis pendant la première moitié du 20e siècle. Elle est née le 30 août 1907 au Guatemala sous le nom de « Blanca Rosa Lopez Rodrigues », mais elle est plus connue sous le nom de Luisa Moreno. Luisa Moreno est une figure importante de l’histoire du mouvement ouvrier et syndical aux États-Unis, ainsi que du mouvement des droits civiques latino-américains. Elle a consacré sa vie à la lutte pour la justice sociale et les droits des travailleurs.

Enfant, sa famille a émigré à Oakland, en Californie, aux États-Unis dans les années 1920. Quelques années plus tard, adolescente, Luisa Moreno est retournée au Guatemala, mais elle a dû interrompre ses études, car les femmes n’étaient pas autorisées à fréquenter l’université à cette époque. En réaction à cette injustice, elle a organisé un groupe militant pour promouvoir le droit des femmes à poursuivre des études supérieures. Le succès de cette campagne pour les droits civiques a renforcé sa passion pour l’activisme, qui l’a animée tout au long de sa vie.

Luisa Moreno a continué à s’investir dans les questions sociales en tant que journaliste à Mexico pendant quelques années, avant de s’installer à New York en 1928. Elle s’est impliquée dans l’organisation des travailleurs agricoles, en particulier parmi les ouvriers agricoles mexicains et mexicano-américains en Californie. Elle a été membre et dirigeante de plusieurs syndicats, notamment le United Cannery, Agricultural, Packing, and Allied Workers of America (UCAPAWA), qui était affilié au Congrès des organisations industrielles (CIO). Elle est finalement élue vice-présidente de l’UCAPAWA en 1941.

Lutte pour les droits des travailleurs agricoles

Luisa Moreno a joué un rôle essentiel dans la lutte pour les droits des travailleurs agricoles et a plaidé en faveur de l’égalité des droits pour les travailleurs latinos et latinas aux États-Unis. Elle a également été une journaliste prolifique, écrivant pour des journaux de langue espagnole et anglais pour sensibiliser à la cause des travailleurs.

Elle a été active dans le mouvement pour les droits civils des Latino-américains et a plaidé en faveur de l’amélioration des conditions de travail et des droits des travailleurs migrants. Malheureusement, elle a été victime de la répression anti-communiste pendant la guerre froide et a été contrainte de quitter les États-Unis en 1950. Comme nous l’explique Google : « Malgré les efforts inlassables de Moreno pour améliorer la vie de milliers de travailleurs américains, son statut de dirigeante syndicale a fait d’elle une cible pour les services d’immigration et de naturalisation (INS). L’INS a commencé à la menacer d’expulsion à moins qu’elle ne témoigne contre d’autres dirigeants syndicaux. Refusant de le faire, elle a été contrainte de quitter les États-Unis et de retourner en Amérique latine. Là, elle a poursuivi son travail en syndiquant des travailleurs au Mexique, à Cuba et au Guatemala ». Elle a vécu en exil au Guatemala et est décédée en 1992.

( Illustration : capture Doodle « Celebrating Luisa Moreno » sur Google )