Bac 2023 : les sujets et les corrigés de philo sont disponibles sur Internet

Jour J pour les bacheliers avec l’épreuve de philo

La fin d’année scolaire approche à grands pas et les étudiants ne pourront pas nous dire le contraire avec l’épreuve de philosophie ce mercredi il y a « traditionnellement » les épreuves de philosophie et de français qui se tiendront les 14 et 15 juin prochain et pour finir l’épreuve du grand oral qui se déroulera entre le lundi 19 juin au vendredi 30 juin 2023. Après les épreuves de spécialité en terminale qui ont eu lieu au mois de mars pour le bac 2023, place à la philo. Pour rappel, la moyenne du nouveau bac 2023 se calcule sur 2000 points au total, hors options facultatives. Ce calendrier fait suite à la réforme du Bac de septembre 2019 mixant 40 % de contrôle continu et 60 % d’épreuves terminales. Pour valider son diplôme, il faut donc cumuler au moins 1000 points.

Comment se décomposent les épreuves de terminale

Comme nous l’explique le site de l’éducation nationale : « Les épreuves terminales comprennent les épreuves passées par anticipation en fin de première ainsi que les épreuves finales, passées en terminale. Elles représentent 60% de la note finale ».

Les épreuves finales de terminale comprennent les deux épreuves écrites portant sur les enseignements de spécialité choisis par le candidat ainsi que l’épreuve de philosophie pour tous. Enfin, il y a l’épreuve orale terminale du Grand oral d’une durée de 20 minutes préparé tout au long du cycle terminal.

Les dates des résultats du bac 2023 et du rattrapage

Il faudra patienter jusqu’au mois de juillet pour connaître les résultats du baccalauréat général, technologique et professionnel. Ils seront communiqués à partir du mardi 4 juillet. Pour les bacheliers ayant raté le bac de peu, les oraux de rattrapage se dérouleront du mercredi 5 au vendredi 7 juillet prochain. Pour rappel, le processus de rattrapage est accordé aux candidats dont la moyenne est comprise entre 8 et 9,99/20 à l’issue de la première session du baccalauréat.

De quand date la première épreuve de philosophie au baccalauréat ?

La première épreuve de philosophie au baccalauréat français a eu lieu en 1808. Napoléon Bonaparte a introduit cette épreuve dans le cadre de la réforme de l’enseignement en France. Le 17 mars 1808, par décret impérial, Napoléon Bonaparte crée le baccalauréat moderne, un entretien oral d’une quarantaine de minutes, réservé aux garçons de plus de 16 ans dont les questions traitent uniquement de littérature, d’histoire et de philosophie. Depuis lors, la philosophie est devenue une matière fondamentale du baccalauréat français, représentant un moment important de l’examen pour les étudiants des filières générales même si la réforme du bac a quelque peu changé la donne.

Pour la petite histoire, Julie-Victoire Daubié est la première femme française à avoir réussi à s’inscrire aux épreuves du baccalauréat à Lyon en 1861 après plusieurs refus, et c’est surtout la première à avoir obtenu le diplôme 17 août 1861 après maints rebondissements.

Les mentions pour le baccalauréat 2023

Les mentions ne sont attribuées qu’aux candidats obtenant le baccalauréat à l’issue du premier groupe d’épreuves, en fonction de la moyenne obtenue :

Mention assez bien pour une moyenne entre 12 et 14 ;
Mention bien pour une moyenne entre 14 et 16 ;
Mention très bien pour une moyenne entre 16 et 18.

Depuis la session 2021, la mention très bien avec les félicitations du jury peut être accordée aux candidats présentant une moyenne supérieure à 18.

Les sujets et corrigés de philosophie, la philo du bac 2023

Pour en revenir à l’épreuve de philo, les sujets de philosophie sont déjà disponibles sur Internet ( ou le seront d’ici quelques minutes pour certains ), sujet par sujet pour les différentes séries du bac philo et les corrigés ne devraient pas tarder. Voici donc les sujets pour les différentes séries :

Sujets philo Général

Sujet 1 : Le bonheur est-il affaire de raison ?
Sujet 2 : Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ?
Sujet 3 : Expliquer le texte extrait de l’ouvrage de Lévi-Strauss, La Pensée sauvage (1962)

Sujets philo Série STMG

Sujet 1 : L’art nous apprend-il quelque chose ?
Sujet 2 : Transformer la nature, est-ce gagner en liberté ?
Sujet 3 : Expliquer le texte extrait de l’ouvrage d’Adam Smith, Théorie des sentiments moraux (1759)

Sujets philo Série STI2D

Sujet 1 : L’art nous apprend-il quelque chose ?
Sujet 2 : Transformer la nature, est-ce gagner en liberté ?
Sujet 3 : Expliquer le texte extrait de l’ouvrage d’Adam Smith, Théorie des sentiments moraux (1759)

Sujets philo Série STL

Sujet 1 : L’art nous apprend-il quelque chose ?
Sujet 2 : Transformer la nature, est-ce gagner en liberté ?
Sujet 3 : Expliquer le texte extrait de l’ouvrage d’Adam Smith, Théorie des sentiments moraux (1759)

Sujets philo Série ST2S

Sujet 1 : L’art nous apprend-il quelque chose ?
Sujet 2 : Transformer la nature, est-ce gagner en liberté ?
Sujet 3 : Expliquer le texte extrait de l’ouvrage d’Adam Smith, Théorie des sentiments moraux (1759)

Sujets philo Série STHR

Sujet 1 : L’art nous apprend-il quelque chose ?
Sujet 2 : Transformer la nature, est-ce gagner en liberté ?
Sujet 3 : Expliquer le texte extrait de l’ouvrage d’Adam Smith, Théorie des sentiments moraux (1759

Sujet 3 bac Général : détail de l’extrait de l’ouvrage de Lévi-Strauss, La Pensée sauvage (1962)

Expliquer le texte extrait de l’ouvrage de Lévi-Strauss, La Pensée sauvage (1962) : le bricoleur est apte à exécuter un grand nombre de tâches diversifiées; mais, à la différence de l’ingénieur, il ne subordonne pas chacune d’elles à l’obtention de matières premières et d’outils, conçus et procurés à la mesure de son projet : son univers instrumental est clos, et la règle de son jeu est de toujours s’arranger avec les « moyens du bord », c’est-à-dire un ensemble à chaque instant fini d’outils et de matériaux, hétéroclites au surplus, parce que la composition de l’ensemble n’est pas en rapport avec le projet du moment, ni d’ailleurs avec aucun projet particulier, mais est le résultat contingent de toutes les occasions qui se sont présentées de renouveler ou d’enrichir le stock, ou de l’entretenir avec les résidus de constructions et de destructions antérieures. L’ensemble des moyens du bricoleur n’est donc pas définissable par un projet (ce qui supposerait d’ailleurs, comme chez l’ingénieur, l’existence d’autant d’ensembles instrumentaux que de genres de projets, au moins en théorie); il se définit seulement par son instrumentalité, autrement dit et pour employer le langage même du bricoleur, parce que les éléments sont recueillis ou conservés en vertu du principe que « ça peut toujours servir ». De tels éléments sont donc à demi particularisés : suffisamment pour que le bricoleur n’ait pas besoin de l’équipement et du savoir de tous les corps d’état1; mais pas assez pour que chaque élément soit astreint à un emploi précis et déterminé. Chaque élément représente un ensemble de relations, à la fois concrètes et virtuelles; ce sont des opérateurs, mais utilisables en vue d’opérations quelconques au sein d’un type.

Sujet 3 toutes séries : détail de l’extrait de l’ouvrage d’Adam Smith, Théorie des sentiments moraux (1759)

Expliquer le texte suivant de Adam Smith, Théorie des sentiments moraux : il est un degré de négligence qui paraîtrait mériter une punition quoique cette négligence n’occasionne aucun dommage à personne. Si une personne jetait une grosse pierre dans une voie publique du haut d’un mur sans en avertir les passants, et sans regarder où elle pourrait tomber, elle mériterait certainement une punition. Une police vraiment exacte châtierait une action si absurde, même si elle n’avait fait aucun mal. La personne qui s’en rend coupable fait preuve d’un mépris insolent envers le bonheur et la sécurité des autres. Il y a une injustice réelle dans cette conduite. Cette personne expose inconsidérément son prochain à ce qu’aucun homme de bon sens ne voudrait risquer; de toute évidence elle manque du sens de ce qui est dû à ses semblables, et qui est la base de la justice et de la société. Une négligence grossière est donc, selon la loi, presque l’équivalent d’un dessein1 malveillant. Quand des conséquences malheureuses découlent d’une telle insouciance, la personne qui en est coupable est souvent châtiée comme si ces conséquences avaient réellement été dans son intention; sa conduite qui était seulement insouciante et insolente, et qui méritait punition, est considérée comme atroce et passible du châtiment le plus sévère. Si une personne en tue accidentellement une autre par l’action imprudente mentionnée ci-dessus, elle est, selon les lois de nombreux pays, et notamment selon la vieille loi d’Écosse, passible du châtiment suprême. Bien que ce soit sans nul doute excessivement sévère, ce n’est pas du tout contraire à nos sentiments naturels. Notre juste indignation contre la folie et l’inhumanité de cette conduite est exaspérée2 par notre sympathie avec l’infortuné qui en souffre.Rien, pourtant, ne choquerait plus notre sens naturel de l’équité3 que de mener un homme à l’échafaud simplement pour avoir jeté avec insouciance une pierre dans la rue, sans faire de mal à personne.)

Les corrigés de philo de notre stagiaire virtuel

Nous avons demandé à notre stagiaire virtuel de répondre aux différentes questions, et même si cela n’engage que lui, vos propres réponses dépendront surtout de la perspective et de l’argumentation que vous avez souhaité développer, il y a autant de réponses possibles que de bachelier en fait : les corrigés de philo du bac 2023 selon notre stagiaire virtuel !

Et le mot de Cambronne à tous !

( Temps de lecture : 4 minutes | L’illustration de notre article provient de Wokanpadix sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )